Ce contenu a 8 ans. Merci de lire cette page en gardant son âge et son contexte en tête.
Vous trouverez ici :
- Le rapport annuel 2015 de l’association, qui décrit notre activité pour 2015. Nous revenons en particulier sur le contexte délicat pour notre association, avec la procédure de redressement judiciaire, et esquissons les contours de la poursuite de notre activité, et de la relance de certains sujets, notamment via la Commission LGBTphobies-sérophobie.
- Le rapport financier 2015.
- Le compte d’emploi des ressources 2015 de l’association faisant état de l’affectation des dons collectés auprès du public.
Pour continuer à agir dans ces directions, pour (r)ouvrir de nouveaux chantiers, votre soutien est indispensable : rejoignez-nous, soutenez-nous !
Act Up-Paris et l’industrie pharmaceutique
Pour Act Up-Paris, l’industrie pharmaceutique a une dette envers les séropos.
C’est sur nos vies qu’elle engrange ses bénéfices. Ce sont nos cotisations à la Sécurité sociale, sans compter les franchises médicales ou le forfait à 1 euro qui financent l’achat des médicaments dont elle a fixé le prix exorbitant. C’est dans nos corps que nous expérimentons les effets indésirables des molécules, c’est par notre travail assidu et intense que nous les faisons remonter aux instances sanitaires concernées, assurant ainsi un travail de pharmacovigilance qui permettra aux laboratoires de faire modifier rapidement les recommandations, sans passer par des essais post-AMM qu’elle s’est toujours refusée à financer.
L’industrie a aussi une dette envers les malades des pays pauvres, qu’elle prive de traitements en fixant des prix inaccessibles, notamment sur les médicaments de seconde et de troisième ligne. Elle fait des pressions régulières pour empêcher les gouvernements du Sud d’émettre des licences obligatoires, et ainsi recourir à des génériques, moins chers, pour soigner leur population.
Cette dette est morale, éthique et politique, et aucune subvention ne pourra nous le faire oublier. Il n’en reste pas moins que l’argent que l’industrie pharmaceutique donne à une association de séropos comme Act Up-Paris est un dû, et non un service rendu. Nous refusons tout projet de « partenariat ». Nous sommes les plus à mêmes de fixer les priorités de la lutte contre le sida.
En 2015, Act Up-Paris a reçu 77 000 euros de dons de l’industrie pharmaceutique répartis ainsi :
- Gilead : 45 000 euros
- ViiV Healthcare : 25 000 euros
- BMS – Bristol Myers Squibb : 7 000 euros
Documents joints