Rien de surprenant côté français lors de l’annonce des contributions futures de chaque pays donateur pour cette cinquième reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, organisée les 16 et 17 septembre, à Montréal : comme annoncé, et dénoncé, en juin dernier, le montant prévu par la France pour 2017-2019 sera le même que pour la période 2014-2016.
L’autosatisfaction de la diplomatie française[[http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/aide-au-developpement/evenements-et-actualites-sur-le-theme-du-developpement/autres-evenements-et-actualites-2016-sur-le-theme-du-developpement/article/developpement-participation-d-andre-vallini-a-la-cinquieme-conference-de]] a ceci d’étonnant qu’elle s’appuie sur une mésinformation : cette stabilité fait perdre à la France son rang de second contributeur mondial, aux taux de changes actuels, remplacée par le Royaume Uni. Elle occulte surtout volontairement le fait que la France est le seul pays du G7 à ne pas augmenter sa contribution. Cette annonce est un signal catastrophique, alors même qu’en matière de sida, touTEs les acteurICEs s’accordent à pointer le risque, faute de financements supplémentaires, d’une nouvelle envolée de l’épidémie mettant à mal les biens maigres avancées obtenues ces dernières années. L’ONUSIDA parle de 7 milliards par an jusqu’à 2030, le Fonds mondial apportera lui 13 milliards, répartis sur les 3 prochaines années. Nous sommes révoltéEs et nous n’oublierons pas cette énième forfaiture du quinquennat d’Hollande.Articles similaires
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