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Chaque année Act Up-Paris sollicite les laboratoires pharmaceutiques spécialisés dans les médicaments contre l’infection à VIH pour participer financièrement à la poursuite de ses actions.

Cette année, après avoir louvoyé pendant des mois, en dépit de nos nombreuses relances, le laboratoire Bristol-Myer-Squibb (BMS) s’est montré d’une exceptionnelle générosité en nous octroyant la somme de 1000eur alors que nous demandions 7000eur, somme acquise l’année dernière.

Pire que de ne rien donner, ce geste est une insulte aux visages des séropos.

Nous considérons cet argent comme dû, comme une dette de sang, à touTEs les séropositifVEs, aux maladEs du sida et à ceuxELLES qui sont mortEs, face aux profits que les laboratoires se font sur nos vies, face aux traitements efficaces qui ont tardé à être développés et toujours dans l’attente d’un traitement qui nous guérira enfin et un vaccin qui protégera ceuxELLES qui n’ont pas été infectéEs.

Ces dons obtenus des laboratoires pharmaceutiques ne nous enlèvent pas notre liberté de parole et d’action, même si les laboratoires pressent de plus en plus les associations à faire financer des projets encadrés.

Même si nous sommes sorties il y a un an d’une procédure de redressement judiciaire et sommes en train de rembourser notre dette, nous contraignant à être rigoureux sur notre gestion et nos perspectives financières, nous ne servirons pas de caution à la bonne conscience de BMS d’afficher son soi-disant soutien aux maladEs et aux associations qui les représentent.

Notre dignité nous dicte donc de refuser cette somme.

Visuel #PharmaGreedKills

Contact presse : Mikaël ZENOUDA, président d’Act Up-Paris, 0613508980 – presidence@actupparis.org