Ce mardi 26 mars 2019, l’association Act Up-Sud Ouest a placardé des tracts sur la façade de la permanence parlementaire de Monique Iborra, 22 bd Vincent Auriol 31170 Tournefeuille (tel : 0561446382). Ce zap est en réponse à l’ignorance coupable de la députée et l’inaction criminelle de la majorité parlementaire envers des personnes séropositives expulsées du territoire français vers le Brésil.
Suite à cette action, un activiste de l’association a été interpellé et mis en garde à vue. Une technique d’intimidation très utilisée actuellement.
Pour rappel, le Genepi avait eu pour sa part une suppression de sa subvention par la Garde des Sceaux en direct à la radio sur France Inter. Quant à Attac, l’association a vu sa porte parole départemental d’Alpes Maritimes, Geneviève Legay, violentée lors de l’acte XIX des Gilets Jaunes à Nice. Elle a également subit de la part des services de polices une pression psychologique qui l’a contrainte à porter plainte pour subordination de témoin.
Cette nouvelle attaque du pouvoir contre une association se fait maintenant contre une association de malades du SIDA. Une attaque sans précédent quand on pense aux nombreux zap qu’Act Up-Sud Ouest et Act Up-Paris ont réalisé depuis 30 ans d’existence pour interpeller le pouvoir politique sur les discriminations dont sont victimes les LGBTQI+.
Par la violence étatique et la répression, notamment grâce à la loi sur la sécurité intérieure, la France rogne petit à petit sur les libertés individuelles et le droit à manifester. Le gouvernement Macron et la majorité présidentielle sont les acteurs clés de ce tournant policier sans précédent qui mène le pays vers une démocrature.
Act Up-Paris exige :
- la libération de l’activiste
- l’arrêt des expulsions de personnes séropositives, quelque soit l’endroit où elles sont déportées
- l’arrêt des poursuites contre les associations et la société civile
- une réelle campagne de lutte contre l’épidémie de VIH/SIDA et des IST en France.