Monsieur M. est un Géorgien atteint de pathologie grave. Son état de santé nécessite une prise en charge médicale qu’il ne peut obtenir en Géorgie. Il est donc régularisable au titre de l’article 12bis 11 de l’ordonnance de novembre 1945, et a reçu pour cela un avis favorable du médecin inspecteur de la DDASS d’Ille-et-Vilaine.
Pourtant, arrété le 4 février dernier, il se trouve depuis lundi au centre de rétention de Rouen, et devrait être expulsé dans les jours qui viennent. Il ne fait aucun doute qu’un renvoi dans son pays d’origine le placera en situation d’interruption de traitement et qu’au vu de son état de santé, cette expulsion équivaudra purement et simplement à une condamnation à mort. De plus, les conditions de rétention dont il fait l’objet sont inadmissibles : sous nutrition, difficulté à voir un médecin, traitement interrompu…
Joint dès lundi par téléphone, le ministère de l’intérieur n’a toujours pas perçu l’urgence de cette situation scandaleuse et, en refusant d’appliquer la loi, fait preuve d’un attentisme assassin.
Act Up-Paris exige :
– la levée de son interdiction de territoire
– son assignation à résidence
– sa régularisation