Ils/elles n’osent plus s’afficher avec autant de fierté et d’assurance, et c’est une grande victoire. Mais prenons garde, même si certainEs nient être homophobes, ils/elles sont toujours là. Quelques clefs pour mieux les reconnaître.
– Ils/elles ne parlent plus de nature mais d’ordre symbolique de la différence des sexes définit à leur image hétérosexuelle, divisée en deux sexes, alors qu’il n’existe pas.
– Ils/elles parlent du droit à la vie privée pour ne pas dire du devoir de rester caché.
– Ils/elles veulent l’amélioration du PaCS pour ne pas donner le mariage.
– Ils/elles font comme si les pédés, les gouines et les trans n’existaient pas.
– Ils/elles censurent des spots de prévention pour ne pas faire de prosélytisme homosexuel.
– Ils/elles parlent d’universalisme républicain pour ne pas dire suprématie blanche masculine hétérosexuelle.
– Ils/elles nous accusent de communautarisme car nous ne devrions pas nous défendre en tant que minorité.
– Ils/elles ne donnent pas les mêmes droits à nos couples qu’aux couples mariés car les nôtres seraient moins sérieux et stables.
– Ils/elles refusent un titre de séjour pour nos amantEs étrangerEs ou refusent de les reconnaître comme réfugiéEs victimes d’homophobie et transphobie car considéEs comme des fraudeuSErs.
– Ils/elles parlent du bien de l’enfant comme si nous étions un danger pour les nôtres et/ou les leurs.
– Ils/elles dénoncent l’aspect liberticide d’une loi contre l’homophobie par peur de perdre leur liberté et pour inciter à la haine.
– Ils/elles refusent qu’on parle d’homosexualité et de transsexualisme à l’école pour «protéger» les enfants.
– Ils/elles ne font rien contre le sida en espérant que l’on crève au plus vite.