L’homoparentalité est un fait, qui ne représente aucun danger pour personne.
Toutes les études indiquent que les enfants d’homosexuelLEs n’ont ni plus,
ni moins de problèmes que les enfants d’hétéros. Les sociétés espagnoles,
britanniques, néerlandaises ou belges ne se sont pas effondrées depuis que
leur gouvernement respectif a reconnu, d’une manière ou d’une autre, la
famille homoparentale.
Présenter l’homoparentalité comme une aberration dangereuse, soit pour
l’enfant, soit pour la socitété, c’est donc nier l’évidence. C’est pourtant
ce qu’ont choisi de faire 171 parlementaires, réuniEs dans une » Entente « .
Leur manifeste ne nous épargne aucun poncif homophobe, ni aucune absurdité.
Ils et elles invoquent par exemple le » droit fondamental de l’enfant d’être
accueilli dans une famille composée d’un père et d’une mère « . Soit :
prenons au sérieux un instant leur demande. Si un enfant ne peut s’épanouir
qu’à cette condition, il est de la plus haute urgence que les préfectures
fassent tout leur possible pour faire mettre les enfants de mères ou pères
célibataires en foyer, pour qu’ils et elles y attendent d’exercer leur droit
à être élevéEs par un père et une mère. Argument absurde, nous
rétorquera-t-on. Mais dans ce cas, pourquoi ne serait-il pas tout aussi
absurde dans le cas des familles homoparentales ?
La haine homophobe de ces parlementaires est absurde. Elle n’en est pas
moins dangereuse.