A l’occassion d’une petite réception organisée par le Syndicat National de l’Industrie Pharmaceutique pour les médecins africains, le 15 novembre dernier, les militants d’Act Up-Paris n’ont rien trouvé de mieux à faire que de distribuer ce tract.
copie = vie
Hier, en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’initiative ONUsida, le gouvernement ivoirien, par le biais de la pharmacie centrale, a décidé d’importer des génériques d’antirétroviraux (D4T et AZT) provenant d’Inde et d’Espagne.
Ces médicaments beaucoup moins chers et aussi efficaces permettront de réduire les coûts des traitements et de soigner plus de malades. Pourtant les médecins ivoiriens ont refusé en bloc de prescrire ces génériques, convaincus qu’ils seraient moins valables que les produits de marque.
Parce que les laboratoires pharmaceutiques financent les formations des médecins africains, leur participation aux colloques ou aux conférences internationales, ils ont le pouvoir d’imposer leur loi. Les grands laboratoires font pression sur les prescripteurs, en Côte d’Ivoire comme ailleurs, pour freiner l’arrivée de concurrents génériques et garder leur monopole.
Aujourd’hui, le Syndicat National de l’Industrie Pharmaceutique vous invite pour vous chapitrer. Ne vous y trompez pas !
Il est intolérable que les grands labos empêchent les malades des pays pauvres d’avoir accès aux médicaments les moins chers, alors même que leur politique tarifaire a déjà tué des millions de personnes.
Refusez d’être les complices des grands laboratoires.