Dans un article publié dans le Monde daté du samedi 21 juillet, une porte-parole d’Abbott affirme : « Nous avons eu plusieurs rencontres avec Act Up et nous voulons avancer vers une résolution rapide de ce sujet ».
Act Up-Paris dément catégoriquement avoir participé à la moindre rencontre avec Abbott.
Le 15 juin dernier, lors de l’audience de fixation devant le tribunal, l’avocat d’Abbott avait indiqué à la présidente qu’aucune conciliation n’était engagée.
Le 13 juillet dernier, nous avons demandé au PDG d’Abbott, Miles White, d’accepter notre invitation à une réunion avec un représentant du gouvernement de Bangkok et des activistes thaïlandaiSEs en marge de la conférence de Sydney, afin que le laboratoire sorte de la crise dans laquelle il s’est enfermé en privant les malades de ce pays de nouveaux traitements. Les aspects judiciaires ne sont pas du tout à l’ordre du jour de cette réunion. À ce jour, Miles White n’a toujours pas répondu à cette invitation.
Par conséquent, rien ne permet à Abbott de prétendre qu’une phase de conciliation s’est ouverte. Au lieu de pratiquer une désinformation scandaleuse, le laboratoire doit répondre à l’invitation des activistes qui lui permettra de sortir de la crise qu’il a lui-même provoquée.