Au sommet du G8 à Hokkaido, au Japon, Nicolas Sarkozy a réaffirmé les engagements pris à Gleneagles en 2005 par les dirigeants du G8 d’accès aux traitements VIH/sida d’ici 2010. Nicolas Sarkozy s’est donc engagé à « scrupuleusement respecter ses promesses » au lieu d’en faire d’autres et de ne pas les tenir :
« Nous avons réaffirmé les engagements pris à Gleneagles en 2005 : 50 milliards de plus par an pour l’aide d’ici à 2010 dont 25 milliards pour l’Afrique, l’accès universel au traitement des grandes pandémies d’ici 2010. Nous avons réaffirmé l’engagement de 60 milliards de dollars pour la santé et vous savez que la France en avait fait une priorité. Je peux vous dire que, rien que sur la santé, nous dépenserons en 2008 un milliard 400 millions de dollars, c’est-à-dire un peu plus que les engagements que nous avons pris. Nous avons convenu, plutôt que de faire de nouvelles promesses, qu’il fallait respecter scrupuleusement les engagements que nous avions pris. » a déclaré Nicolas Sarkozy [[
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]].
Act Up-Paris en conclut donc que l’aide publique au développement (APD) qui devait être revue à la baisse ne le sera pas, et, pour être conforme aux nouvelles promesses du président, devra, au contraire, être augmentée.
Act Up-Paris prend acte de cette annonce et espère, profondément, qu’en matière d’engagements, Nicolas Sarkozy ne révélera pas être comme son prédécesseur, Jacques Chirac, une machine à produire des promesses jamais tenues, une machine à trahir dès que possible les 33 millions de malades du VIH/sida à travers le monde, ainsi que les 8000 qui en sont mortes aujourd’hui.
Nous attendons donc des actes : Nicolas Sarkozy doit maintenant annoncer l’augmentation des 300 millions d’euros que la France donne à la lutte contre le sida, et non se contenter d’une simple stagnation. Faute de quoi, ses promesses réitérées ne pourront être tenues.
Nicolas Sarkozy a pris des engagements qui engagent la vie de millions de personnes. Nous saurons les lui rappeler.