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Quelques faits :
– Grâce au Fonds Mondial, les pays pauvres ont sauvé plus de 3 millions de vies, menacées par le sida, la tuberculose et le paludisme. Ayant dépassé même ses objectifs, il est aujourd’hui urgent de leur accorder un bonus.
« Lorsqu’on donne 100 euros au FMI, ne peut-on pas rajouter 1 euro au Fonds Mondial ? » déclare Patrick Bertrand, d’Avocats pour la santé dans le monde.

En 20 ans (dans les années 80-90), le FMI a détruit les systèmes de santé des pays en développement, en imposant des conditionnalités aux pays pauvres, les mêmes qui sont aujourd’hui imposées aux pays d’Europe de l’Est.

Avec un très modeste effort supplémentaire — 1% de ce qu’il met sur la table pour le FMI — le G-20 peut définitivement combler le manque de financement du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Hier, à Caceres en Espagne, lors de sa conférence de reconstitution financière, les représentants des pays donateurs ont reconnu que le besoin de financement supplémentaire du Fonds Mondial, pour 2009-2010, s’élève à au moins 5 milliards de dollars US (soit seulement 1% de la nouvelle dotation du FMI).

« Les associations françises rejoignent lユappel du directeur du Fonds Mondial, Michel Kazatchkine, qui a appelé le G-20 à répondre à cette urgence sanitaire » délare Francesca Belli de l’association AIDES.