Ce contenu a 14 ans. Merci de lire cette page en gardant son âge et son contexte en tête.
Grâce à la découverte de combinaisons efficaces de traitements antirétroviraux qui freinent la réplication du VIH pour le rendre quasiment indétectable, survivre à long terme à l’infection est aujourd’hui possible. Cependant, l’arrêt d’une trithérapie efficace se solde par une reprise de la virémie. De plus, même sous trithérapie, il est toujours possible de détecter le virus dans l’organisme avec des méthodes ultra sensibles. On sait aujourd’hui que le VIH reste en effet présent dans des sanctuaires, ou réservoirs, où il se tapit sous une forme latente, prêt à être réactivé, voire où il peut continuer à se répliquer, sans doute parce que les antirétroviraux n’y arrivent pas en quantité suffisante. Purger l’organisme du VIH comporterait des bénéfices à la fois individuels et collectifs : – les traitements, mais aussi le VIH, entraînent des effets délétères à long terme sur l’organisme ; – des résistances aux traitements peuvent s’installer, rendant nécessaire le développement de nouveaux médicaments dont il n’est pas garanti que la mise à disposition puisse continuer éternellement ; – le coût des nouveaux traitements est de plus en plus élevé et les systèmes de santé ne garantiront sans doute plus leur remboursement dans l’avenir. D’où les questions suivantes : Est-il réaliste d’envisager de purger complètement l’organisme du VIH ? Si oui, à quelle échéance et à quel prix ? A défaut de guérison de l’infection, une rémission sans traitement antirétroviraux est-elle envisageable ? Qu’est-ce qui a déjà été tenté ou est en train d’être évalué ? Quelles sont les pistes futures poursuivies ? Enfin, quels sont les risques encourus ? Au cours de la soirée, il sera tout d’abord nécessaire de faire l’état des lieux des connaissances sur l’origine du virus résiduel dans l’organisme et sur les réservoirs du VIH. Nous accueillerons comme première intervenante Christine Rouzioux pour la première partie sur les réservoirs. Puis Alain Lafeuillade détaillera les pistes de traitement d’éradication envisagées. Avec : – Pr Christine Rouzioux, hôpital Necker de Paris – Pr Alain Lafeuillade, hôpital Font Pré de Toulon

Documents joints