Enquête « Trans et santé sexuelle » de l’INSERM
Act Up-Paris s’associe à l’équipe « Genres, santé sexuelle et reproductive » de l’INSERM (unité 1018) pour diffuser un questionnaire auprès des trans vivant en France. Alors que les trans ont été les grands oubliés des politiques de santé publique, notamment dans le domaine de la lutte contre le VIH/sida, l’enquête « Trans et santé sexuelle » doit recueillir le plus largement possible des données socio-démographiques, comportementales et sur la santé des trans. Il s’agit de la première enquête de cette envergure menée auprès des trans.Si vous êtes trans et intéressé de répondre au questionnaire, vous pourrez le trouver auprès des associations suivantes et également auprès de certains cliniciens libéraux et hospitaliers : ACTHE, Act Up-Paris, Aides, Chrysalide, GEsT, le MAG, Mutatis Mutandis, ORTrans, OUTrans, Trans Aide…Financée par le Ministère de la Santé et conçue en collaboration avec des associations de personnes concernées, cette enquête permettra d’obtenir des données socio-démographiques, des informations sur le parcours de transition, des éclairages sur la santé et VIH et la sexualitéOutre le fait que cette enquête est rare, elle est essentielle pour connaître la situation de beaucoup d’hommes et de femmes qui continue d’être ignorés, malgré des situations qui les rend vulnérables face à l’épidémie de sida. Les réponses sont anonymes et l’envoi du questionnaire à l’INSERM se fait gratuitement grâce à une enveloppe T.
Les restructurations des hôpitaux continuent au mépris de la parole donnée par l’AP-HP
Depuis le 26 janvier, nous, collectif de patients séropositifs et associations de lutte contre le sida, exigeons de la direction de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris un moratoire sur les réorganisations désordonnées des services de prise en charge du VIH dans ses établissements. Nous demandons également la tenue d’Etats généraux sur la prise en charge du Sida en Ile-de-France : c’est le seul moyen de faire entendre la voix des patients et de tous les acteurs de la prise en charge du VIH. Car nous ne croyons pas que les bouleversements en cours, faits de déménagements de services et de suppressions d’emplois, soient inspirés par autre chose que la volonté de faire des économies au détriment de la qualité du service public et de la santé de ses usagers.
Nous exigeons le respect des promesses faites par le directeur général de l’AP-HP devant témoins le 26 mars et le respect des engagements pris, dans un calendrier qui ne réduise pas la concertation à une mascarade.
Nous renouvelons la demande adressée à l’AP HP et à son administration de tutelle, l’ARS, d’une interruption immédiate des mouvements de services hospitaliers qui mettent en danger la santé de plusieurs milliers d’entre nous.
Les patients de l’hôpital public refusent d’être considérés comme de simples objets qu’on déplace allègrement d’un endroit à l’autre à la recherche d’improbables équilibres.