À propos de l’amendement qui permettrait la mention du partenaire pacsé sur l’acte de décès, Michel Mercier, garde des sceaux a déclaré : « ce qui compte dans la vie, c’est la naissance, pas le décès ».
Faut-il rappeler à Michel Mercier et à toutes celles et ceux qui s’acharnent à rejeter cet amendement, les complications tragiques provoquées par l’absence du nom du partenaire survivant sur l’ acte de décès ?
Faut il rappeler l’histoire de Thomas, 22 ans, pédé, veuf de son partenaire de PaCs, qui a vu se rajouter à son deuil un parcours du combattant dans les administrations pour faire reconnaître des années de vie commune ?
Faut-il rappeler l’histoire de Fred, en union libre, qui a perdu son partenaire, et, tout comme Thomas, n’a eu aucun droit sur l’organisation des funérailles ?
En cas de décès d’un des partenaires de Pacs ou d’union libre, l’organisation des funérailles dépend uniquement du bon vouloir de la famille, le partenaire restant pouvant se retrouver évincé en toute légalité.
Comment faut-il exprimer à cette droite homophobe, la douleur qu’implique, en période de deuil insoutenable, cette petite subtilité administrative ?
Le PaCS et l’union libre sont les seules formes d’unions accessibles aux couples de même sexe, le gouvernement s’obstinant à nous refuser l’accès au mariage. La majorité des couples PaCSés sont de sexe différents, mais eux ont le choix d’opter un jour pour les avantages du mariage. Cela facilite bien des choses, notamment en cas de maladie chronique d’unE des partenaires, et dans toutes les démarches liées à un décès.
Les opposantEs farouches à cet amendement, toujours les mêmes, ne sont animéEs que par une homophobie sournoise mais persistante.
La droite s’obstine à nous priver de droits et à s’opposer systématiquement à toute amélioration de nos vies.
La droite nous brise les urnes : rendez vous dans les urnes !