Le rejet et la discrimination sont encore des réalités qui rythment la vie des séropositifVEs. Les discriminations ont parfois un fondement légal et réglementaire.
Elles doivent être supprimées :
– en modifiant le paragraphe obscurantiste de l’arrêté du ministère de la santé du 20 juillet 1998 qui interdit les soins funéraires aux séropos ;
– en permettant un réel accès aux
assurances et à la couverture des emprunts aux personnes vivant avec le VIH (PVVIH),
que le système actuel (convention AERAS)
ne garantit pas dans les faits.
Un plan de prévention des discriminations doit être mis en place, incluant notamment :
– des campagnes régulières de sensibilisation contre les discriminations envers les séropos, auprès du grand public, dans le monde du travail et auprès des professionnelLEs de santé ;
– des sanctions envers les professionnelLEs de santé refusant des soins à des PVVIH ;
– la suppression de la taxe de 35€ sur les recours en justice civile ou prud’hommale, qui décourage les actions en cas de discrimination ;
– l’inversion de la preuve en cas de plainte pour harcèlement, licenciement abusif ou discrimination au travail, afin que ce soit
à l’employeur de prouver sa bonne foi,
et non à l’employéE.