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Etude de cohorte observationnelle multicentrique qui sera composée d’environ 25 000 personnes porteuses d’une hépatite B ou C (les personnes porteuses du VIH seront exclues). Elles seront recrutées dans une vingtaine de centres en France.

essai vih-vhc

qui peut participer à cette étude ?

Des personnes atteintes d’une hépatite B chronique ou d’une hépatite B aiguë associée à une hépatite D aiguë ou chronique. Des personnes atteintes d’une hépatite C chronique ou d’apparition récente. Des personnes dont l’hépatite C est guérie par éradication à long terme (soit spontanée soit après traitement).

quel est l’objectif de l’étude ?

Objectif principal : mesurer les bénéfices et les risques associés aux différentes modalités de prise en charge thérapeutique des hépatites B et C puis cerner les facteurs déterminants individuels, virologiques, environnementaux et sociaux.
Objectifs secondaires : thérapeutique : analyser les effets thérapeutiques des nouvelles anti-protéases du VHC au long terme, leur tolérance et leur impact sur l’évolution des hépatites chroniques.

comment se déroule l’étude ?

25 000 personnes sont prévues. 15 000 infectés récents ou anciens par le VHC et 10 000 infectés par le VHB. La durée est de 10 ans sur 30 centres (2 ans d’inclusion, 8 ans de suivi). Le suivi clinique s’adaptera au dossier médical, dans le cas d’hépatite B chronique au minimum 1 visite/an et 2 visites/an pour une hépatite C chronique.

qui contacter pour rentrer dans cette étude ?

Investigateur coordinateur : Pr Stanilas Pol, Unité d’Hépatologie médicale, Hôpital Cochin St Vincent de Paul, Paris. Tel : 01 58 41 30 01
Permanence d’Act Up-Paris : lundi à vendredi de 14h à 18h, traitements@actupparis.org 01 49 29 44 75

notre avis

Depuis peu nous assistons à l’arrivée de nouveaux traitements anti VHC lesquels pourraient apporter un vrai apport thérapeutique. Cette cohorte devrait en raison de sa durée permettre de mieux comprendre les mécanismes, les résultats des recherches biologiques, virologiques, physiopathologiques, de déterminer les bio-marqueurs lorsqu’il y a une réponse aux traitements et de définir les meilleures combinaisons. Des travaux en sciences humaines et sociales permettront d’améliorer la qualité de vie. L’ANRS est à l’origine de cette cohorte, avec le soutien de l’InVS, l’ANSM, la HAS, la DGS et l’Institut Français du Sang. Des collaborations européennes pourraient être sollicitées par la suite.