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Étude européenne multicentrique évaluant la prévalence et la sévérité de la stéatose hépatique[[accumulation de graisse dans le foie]] non alcoolique chez des sujets de plus de 40 ans infectés par le VIH-1.

Objectif principal :

évaluer le pourcentage de personnes mono-infectées VIH-1 présentant une stéatose hépatique quantifiée à l’aide de l’IRM.

Objectifs secondaires :

évaluer la proportion de personnes ayant une fibrose [[tissu cicatriciel dans le foie]] cliniquement significative à l’aide de marqueurs non invasifs (Fibroscan supérieur à 7kPa et/ou Fibrotest supérieur à 0,49) et la concordance des marqueurs non invasifs.

évaluer l’influence de l’âge, de la durée de la maladie et des traitements sur la sévérité de la fibrose hépatique non alcoolique.

déterminer les facteurs de risque (y compris les marqueurs de l’insulino-résistance, des cytokines inflammatoires, des marqueurs de l’activation immunitaire et des adipokines).

identifier les marqueurs biologiques (adiponectine, leptine, IL6…) et leurs combinaisons afin d’établir un score de diagnostic.

identifier les caractéristiques du système immunitaire relatif à cette stéatose et de la fibrose (activation des lymphocytes T, expression des cellules Treg, NK, NKT…)

évaluer le polymorphisme génétique de l’IL28 et de l’adiponutrine associées à la stéatose, l’inflammation et/ou la fibrose.

Qui peut participer à cette étude ?

Des personnes infectées par le VIH-1, âgées de plus de 40 ans, sous traitement antirétroviral depuis au moins 5 ans, avec une charge virale VIH inférieure à 400 copies/ml et des CD4 supérieurs à 100/mm3. Des femmes pourront participer si elles sont ménopausées, stérilisées ou en âge de procréer à condition d’avoir un test de grossesse négatif au moment de l’inclusion. L’affiliation au régime de sécurité sociale sera nécessaire uniquement pour les centres français.

Comment se déroulera l’étude ?

C’est une étude multicentrique (8 centres européens : 2 en Belgique, 2 en France, 4 en Allemagne). Elle inclura 560 personnes, la durée des inclusions sera de 24 mois, la participation de chaque sujet sera de 4 mois au maximum. L’étude débutera au second semestre 2013.

Qui contacter pour rentrer dans l’essai ?

Dr Maud Lemoine
Medical Research Concil, The Gambia Unit, Fajara, West Africa, The Gambia
Courriel : mlemoine@mrc.gm.
Centre de Méthodologie et de Gestion, IMEA,

chef de projet : Hayette Rougier

Tel 01 49 28 24 05 – courriel : hayette.rougier@sat.aphp.fr

Permanence d’Act Up-Paris :

lundi à vendredi de 14h à 18h

traitements@actupparis.org

Tel 01 49 29 44 75

notre avis

Aujourd’hui, l’infection par le VIH-1, particulièrement en Europe, est une maladie dont la prise en charge permet une espérance de vie sensiblement égale à celle des personnes non infectées.

Il est essentiel de comprendre et de mesurer l’impact de la maladie et les répercutions des traitements au long court sur l’organisme humain, en particulier le syndrome métabolique [[augmentation de tour de taille, triglycérides et glycémie augmentés, tension artérielle, cholestérol HDL diminué.]]. 30% des personnes infectées et traitées présentent un syndrome métabolique et environ 20% une lipodystrophie[[anomalie de répartition des graisses, soit sous forme de perte de la graisse sous-cutanée c’est la lipoatrophie au niveau du visage ou des membres, soit d’une accumulation de graisse au niveau abdominal appelée lipohypertrophie]]. Faire le diagnostic précoce de ces troubles peut diminuer les risques d’apparition de cirrhose et de lésions cancéreuses hépatiques et changer l’avenir.