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Act Up-Paris participera à la 7e Conférence francophone sur le VIH et les Hépatites, du 27 au 30 avril à Montpellier. Venez nous rencontrer !

Une présentation orale : Réformer la législation sur les brevets pharmaceutiques pour améliorer l´accès aux nouveaux traitements contre le VIH et l´hépatite C : l’exemple Sud Africain

Depuis l’adoption au sein de l’OMC de l’accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) en 1994, l’octroi de brevets sur les produits pharmaceutiques pour une durée de 20 ans est devenu un standard des règles du commerce international. Conscients des risques que les monopoles qui résultent de ces brevets font peser sur l’accès aux produits de santé, les Etats membres de l’OMC ont déclaré que l’accord ADPIC devait être interprété et mis en œuvre d’une manière qui appuie leur droit de protéger la santé publique, et aménagé des flexibilités à cet effet. Bénéficiant d’un délais d’application de l’accord ADPIC jusqu’en 2005, l’Inde a pu produire des versions génériques des médicaments antirétroviraux. Cette concurrence a permis de réduire les prix de plus de 90% (bien au-delà des tarifs préférentiels concédés par les laboratoires pharmaceutiques aux pays en développement) et d’en élargir considérablement l’accès, notamment en Afrique. Mais ce délais est depuis expiré. La question se pose dès lors de l’accès aux nouveaux médicaments, particulièrement aux régimes d’antirétroviraux de troisième intention et aux nouveaux médicaments contre l’hépatite C. L’Afrique du Sud a entamé un processus de réforme de sa loi sur les brevets, avec pour objectif de mieux intégrer les flexibilités de l’accord ADPIC et leur utilisation pour promouvoir l’accès aux produits pharmaceutiques. A travers l’exemple de l’actuel processus de réforme sud-africain, et en nous référant à la législation indienne qui est l’une des plus protectrices de la santé publique, nous souhaitons présenter les différentes flexibilités de l’accord ADPIC : libre définition des critères de brevetabilité, licences obligatoires, importations parallèles, etc. et leur utilisation aux fins d’améliorer l’accès aux produits de santé. Session sur le financement de la prise en charge au long cours et coûts des médicaments Mardi 29 avril, salle Rondelet, 15:00-17:00 Un atelier communautaire sur l’accès aux médicaments et la propriété intellectuelle Image_3-3.png Une des principales barrières à l’accès universel aux soins réside dans le système des brevets qui garanti des monopoles aux industries pharmaceutiques. Comment faire baisser les prix ? Que peuvent faire les gouvernements et la société civile ? Quels sont les engagements de la communauté internationale ? Venez en discuter et construire ensemble une réponse communautaire ! Atelier co-organisé avec l’association camerounaise Positive-Génération Lundi 28 avril, salle Louisville (niveau 0) à 18h15

Une discussion sur le plaidoyer dans les pays du Sud

Présentation du web-documentaire de capitalisation du projet plaidoyer sud Discussion autour du poster : renforcer l’influence des acteurs du Sud sur les mécanismes de financements et les politiques publiques de lutte contre le sida : l’exemple du projet Plaidoyer Sud co-auteurs : Florence Giard (AIDES), Fogué Foguito (Positive Generation), Simon Kaboré (RAME), Nourou Adjibadé (CéRADIS), Céline Grillon (Act Up-Paris) Regarder le WebDocu de capitalisation du projet Plaidoyer Sud Lundi 28 avril entre 13h45 et 14h45

Venez nous rencontrer !

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