Histoire naturelle de l’infection anale par des papillomavirus humains (HPV) et des pathologies associées chez des hommes porteurs du VIH ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) : vers une prévention du cancer de l’anus.
Étude épidémiologique non comparative multicentrique en France décrivant l’évolution de l’infection anale à HPV, les anomalies et les marqueurs associés, sur 3 ans, 500 personnes espérées.
Objectifs
Décrire l’histoire naturelle des infections et des lésions anales à HPV chez des HSH séropositifs âgés de 35 ans ou plus (mesure de la fréquence de régression spontanée des lésions anales de haut grade). Recherche de marqueurs prédictifs de détection et de régression, mesure de la prévalence.
Déroulement de l’étude
Une consultation proctologique une fois/an pendant 2 ans avec une consultation supplémentaire à 6 mois en cas de détection de lésions dites « de haut risque » pouvant évoluer vers un cancer. Au cours des consultations, une biothèque sera constituée, avec consentement des personnes suivies.
Les inclusions ont démarré début décembre à Paris. Au 19/06/2015, 135 hommes ont été recrutés dans l’étude. Tous les centres sont ouverts et un nouveau centre (Dijon) participera à la rentrée de septembre.
Qui contacter pour entrer dans l’essai ?
Dr Isabelle ETIENNEY
Service de proctologie médico-interventionnelle
Groupe Hospitalier Croix Saint Simon
18 rue de Sergent Bauchat 75012 Paris
Tél. 01 44 74 10 30
Notre avis
Les papillomavirus humains peuvent induire des lésions bénignes appelées condylomes ou « crêtes de coq » mais certains types de virus sont dits à haut risque et peuvent induire des lésions de « haut grade » et parfois évoluer vers un cancer. À l’heure actuelle, les scientifiques ne disposent pour le dépistage que du frottis anal simple et une anuscopie haute résolution (examen à la loupe). Cette étude nécessaire devait permettre la mise en place des procédures de prévention, de dépistage et de traitement précoce des lésions pouvant évoluer vers un cancer.