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C’est ce matin par mail que Marc Sudret a reçu la troisième décision de la CDAPH du Lot. Ainsi donc, tout est dit.

La CDAPH a maintenu sa décision du 25 juin 2015 octroyant, après un premier recours contre l’annulation pure et simple de la prestation, deux heures et demi de PCH par jour au lieu de douze heures.

Il ressort de cette décision, qu’avec ou sans pièces médicales très explicites, la CDAPH maintient sa décision fondée sur la page facebook de Marc Sudret. Malgré nos explications et éclaircissements basés sur les techniques d’évaluation dans les référentiels spécifiques, rien n’y aura fait.

Il semble que cette CDAPH soit particulièrement mal guidée par ses médecins. En tout état de cause, la bonne évaluation des retentissements de la maladie SIDA de monsieur Sudret en termes de dépendance et de retentissement sur la sécurité n’ont vraiment pas été évalués à leur juste poids.

Pourtant, nous avons remis en séance, une nouvelle pièce qui atteste que monsieur Sudret a besoin de l’assistance continue et permanente d’une tierce personne, notamment pour sa sécurité. Il a besoin d’être surveillé.

Puisque Marc Sudret a fait le choix de poursuivre, nous l’accompagnerons dans ses démarches. Pour lui, c’est un nouveau coup de massue dont il n’avait guère besoin. Il espérait la révision de son dossier et le rétablissement de sa PCH au moins jusqu’en mai 2016 tel qu’initialement notifié.

Désormais, il est seul dans la journée. Il tombe fréquemment. A qui revient juridiquement cette prise de risque aggravée? Combien de fois risque-t-il de contacter le SAMU en urgence?

Nous sommes écœurés par autant d’acharnement sur une personne malade du SIDA depuis 1983.

Cette MDPH du Lot nous préfère vraiment mortEs.

A suivre…


 
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