Après un débat au sein de notre association, lors de sa Réunion Hebdomadaire du 27 août 2015, Act Up-Paris rejette les 5 scénarios envisagés sur la base d’une période d’abstinence et/ou d’une mise sous quarantaine des lots récoltés.
Au vu des données scientifiques récentes sur la précision des tests pratiqués, du rôle central de la prévention individuelle lors de rapports protégés, du rôle des traitements dans l’évolution de l’épidémie, nous refusons tous critères de sélection lors de la venue d’unE candidatE pour un don du sang.
Le questionnaire, demeurant déclaratif, doit, afin de jouer pleinement son rôle d’orientation, voir la précision des questions nettement renforcée. Il est également important de mettre en place une vraie information autour de la prévention et du dépistage (préservatif et gel, Tasp, dépistages en labos, par TROD ou par autotest) lors des entretiens avec les candidatEs au don du sang.
C’est enfin à l’EFS, une fois les dons effectués, de faire les analyses nécessaires et de mettre en place un système de tri qui fasse que toutes les poches de sang contaminées par un virus soient détectées et n’entrent en contact avec unE patientE.
Notre position s’appuie sur la gestion de cas individuels et non de groupes populationnels, facteurs de dérives discriminatoires.
Nous restons à votre disponibilité pour exposer notre position, certes iconoclaste, mais dûment argumentée, et nos propositions précises pour renforcer l’accueil des candidatEs au don du sang, lors de la prochaine réunion collective du 7 octobre.
Act Up-Paris