Des minorités laissées à la merci du VIH. Le sida s’immisce là où les entraves à l’accès aux soins et aux droits subsistent ou sont entretenues. La lutte contre le sida a permis à des minorités d’arracher des droits, il en reste tant à gagner pour les pédés, les biEs, les gouines, les trans, les usagèrEs de drogues, les travailleurEUSEs du sexe, les raciséEs, les migrantEs, les femmes, les détenuEs. En entravant l’accueil des migrantEs, en expulsant des malades, l’État contamine et tue.
Pour les minorités vivant avec le VIH, c’est la double peine : la sérophobie s’ajoutant aux discriminations qui ont mené au sida.