L’homophobie, la transphobie, la lesbophobie et la biEphobie, rendent les personnes discriminées plus fragiles et vulnérables face au VIH. Le débat du mariage pour tous a libéré la parole LGBTIphobe. Les agressions et discriminations ont augmenté. Pourtant, les politiques s’empressent d’instrumentaliser nos luttes en en faisant de la menue monnaie électorale, et de faire croire que ménager les susceptibilités des homophobes reste une manière acceptable d’avancer, sur la PMA par exemple.
Commission LGBTIphobies-Sérophobie
Les discriminations font le jeu du sida, l’expérience de nos vies et de notre militantisme le met en évidence. Lutter contre le sida passe nécessairement par lutter contre les discriminations. La commission travaille sur des sujets liés à l’homophobie, la transphobie, la lesbophobie, la biphobie et la sérophobie, ainsi que la situation des prisonnierEREs. En tant qu’association de lutte contre le sida, nous mettons tout en œuvre pour que l’égalité des droits soit effective dans différents dossiers que nous suivons : ouverture du don du sang aux HSH, hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, suivi de l’ouverture des soins funéraires aux personnes séropositives ou porteuses d’une hépatite virale, plaidoyer afin d’obtenir des dispositifs d’échange de seringues en prison, respect du secret médical en prison, droits des élèves trans (pré/pronom d’usage à l’école)…
La commission organise également des actions de sensibilisation, de revendication, à des jours spécifiques du calendrier militant : IDABLHOTI (Journée internationale contre les LGBTIphobies), journée de la disance (parler de sa séropositivité ce jour-là pour sortir du « coincé entre sida et silence »), marche des fiertés…
La commission LGBTIphobies-Sérophobie se réunit les lundi soirs toutes les trois semaines.