Chronique d’une garde à vue ordinaire
À peine dix minutes après le début de l'action du 30 novembre, les 8 militantEs étaient interpelléEs, emmenéEs au commissariat de police du VIIIème arrondissement et immédiatement placéEs en garde à vue. LibéréEs 24 heures plus tard, juste à temps pour aller zapper le siège de l'UMP et participer à la manifestation du 1er décembre. Les huit militantEs se sont vuEs inculpéEs pour « dégradation volontaire d'un bien classé ou inscrit » ayant entraîné un « dommage grave ».