Les 20 ans d’Act Up-Paris vu par l’école de l’image « Les Gobelins ».
Pour ces 20 ans, Act Up-Paris a fait appel à l'école de l'image "Les Gobelins". Le diplôme de fin d’année des étudiantEs avait pour sujet les 20 ans d’Act Up Paris.
Pour ces 20 ans, Act Up-Paris a fait appel à l'école de l'image "Les Gobelins". Le diplôme de fin d’année des étudiantEs avait pour sujet les 20 ans d’Act Up Paris.
Nouvelle étape du parcours d’exposition « 20 ans de luttes : Act Up-Paris s’affiche » jusqu’à la mi-septembre au Ze Bar avec une exposition de T-shirts spécialement intitulée « Sida : Habits de Guerre ».
Après une première étape aux Souffleurs, l’exposition « 20 ans de luttes, Act Up-Paris s’affiche » s’installe pour l’été à l’Interface à partir du 6 juillet 2009.
Près de six mois après les manifestations sans précédent qui ont secoué les Antilles françaises, Nicolas Sarkozy vient d’y passer pour témoigner du « calme après la tempête ». Seule conclusion à en tirer : dès qu'il s'agit de sujet d'importance, le Président de la République a pris habitude d’arriver sur le terrain après la bataille, notamment quand sa politique est soumise à la contestation publique. Dans une lettre ouverte envoyée il y a un mois à l’Elysée, nous avions donné rendez-vous à son locataire, ce vendredi 26 juin à 10h, pour les 20 ans d’Act Up-Paris. FortEs de notre expertise de personnes vivant avec le VIH/sida, nous voulions soulever avec lui les problèmes urgents qui se posent à nous et qui relèvent pour beaucoup de la politique de son gouvernement.
Les photos du cortège d’Act Up-Paris à la Marche des fiertés LGBT (27juin 2009).
A l'occasion de la Marche des Fiertés LGBT, Act Up-Paris expose 20 ans d'affiches et de visuels mobilisés contre le sida.
Ce clip sera diffusé en ouverture du Festival du film d'animation d'Annecy.
Dès sa création en 1989, Act Up-Paris a dénoncé, par la contestation et l’action, le sempiternel retard pris par la France en matière de prévention. Originellement issuEs de la communauté gay, et premierEs à avoir été touchéEs par l’épidémie, nous ne pouvons tolérer le peu de mobilisation des pouvoirs publics face au nombre de nouvelles contaminations qui ont lieu chaque année.
Le slogan choisi par Act Up-Paris pour la manifestation du 1er décembre 1997 (voir ci-dessus), est explicite. En effet, des textes légaux ou réglementaires condamnent certaines personnes à la clandestinité, et les exposent ainsi à plus de risques sanitaires, dont ceux liés au VIH ou aux hépatites virales.
L’Onusida estime que le nombre de personnes vivant avec le VIH s’élèvera à 33 millions fin 2009. À cette même date, au moins 70 % des personnes qui auraient besoin d’un traitement n’y auront pas accès. Les premiers responsables ? Les grands laboratoires de marques, qui imposent des prix exorbitants et s’opposent à la concurrence des génériques, mais aussi les pays riches, parmi lesquels la France, dont les contributions financières à la lutte contre le sida dans les pays du Sud restent totalement insuffisantes, et qui font pression pour que les pays pauvres n’aient pas recours aux médicaments génériques.