Usages de drogues et substitution
Voir la partie consacrée à La substitution aux opiacés
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La visite médicale Dans les 24 heures suivant votre incarcération, vous allez être soumisE à un examen médical, notamment afin de rechercher toute maladie contagieuse ou évolutive qui nécessiterait des mesures d’isolement ou des soins urgents. Vous passerez aussi une radio des poumons pour la détection de la tuberculose. Une seconde visite médicale est proposée à [...]
Le slogan choisi par Act Up-Paris pour la manifestation du 1er décembre 1997 (voir ci-dessus), est explicite. En effet, des textes légaux ou réglementaires condamnent certaines personnes à la clandestinité, et les exposent ainsi à plus de risques sanitaires, dont ceux liés au VIH ou aux hépatites virales.
La pénalisation de la transmission du VIH a pour conséquence inéluctable l'emprisonnement de personnes gravement malades. En effet, l'administration de substance nuisible ayant entraîné une infirmité permanente peut être punie en France jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle[[art. 222-7 à 222-14-1 du Code Pénal]]. Or, la prison demeure un lieu de non-respect de la protection de la santé et de la dignité des détenus, et notamment des malades. Dès lors, Act Up-Paris estime que les conditions de vie et d'accès aux soins en prison, ainsi que la difficile application de la loi sur la suspension de peine pour raisons de santé, rendent la détention incompatible avec la prise en charge d'une personne atteinte d'une pathologie lourde.
Le 20 mai se tenait la 2e Journée nationale d'échanges sur le suivi médicosocial des personnes atteintes d'hépatite virales B et C et/ou d'infection à VIH sortant de prison. Act Up-Paris et Aides y étaient invités à répondre à la question suivante : le sida en prison est-il encore un problème en 2008 ?
Act Up-Paris réitère son opposition au projet de loi de Rachida Dati qui remet en cause le secret médical en détention, et participera ce mercredi 30 janvier à la conférence de presse à 11h à la Bourse du Travail ainsi qu'à la manifestation place de la Sorbonne à 14h, aux côtés des signataires de l'appel contrelaretentiondesurete.fr.
L'Assemblée Nationale s'apprête à examiner, ce mardi, en première lecture, le projet de loi de Rachida Dati relatif à la rétention de sûreté et à la déclaration d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental. Act Up-Paris dénonce cette mesure de rétention intervenant après qu'une peine de prison a été purgée, sans qu'aucune infraction n'ait été commise, et sur la simple base d'une expertise psychiatrique cherchant à évaluer " la dangerosité d'un individu ".
Le contexte sanitaire des prisons est connu ou presque. De nombreux rapports ont dénoncé la surpopulation carcérale, l'insalubrité, l'insuffisance dans l'accès aux droits et aux soins. La Direction régionale des affaires sanitaires et sociales d'Ile-de-France (DRASSIF) a néanmoins estimé qu'il était nécessaire de réaliser un état des lieux de la prise en charge du VIH, des hépatites et des IST dans les 10 prisons de sa région.
La connaissance de la situation épidémiologique dans les prisons françaises ne repose que sur les résultats d'une enquête menée dans les établissements pénitenciers un jour dans l'année. Ces données sont bien éviemment insuffisantes pour connaître la réalité des épidémies VIH et Hépatites dans les prisons, il est essentiel en termes de santé publique de mieux évaluer le nombre et le devenir des séropositifVEs en détention.
En l'absence d'outils épidémiologiques valables qui permettent d'évaluer le taux de transmission du VIH et des hépatites B et C, nous traduisons ici les résultats d'une étude américaine publiée sur le site d'Eurosurveillance.