Pénalisation de la transmission du VIH
Les récentes condamnations[[Le 28 juin 2004 à Strasbourg, un homme séropositif à été condamné à 6 ans de prison ferme pour « administration volontaire d'une substance nuisible ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente ». Il lui était reproché d'avoir contaminé deux jeunes femmes lors de rapports sexuels non protégés. Il a aussi été condamné à indemniser ses ex-partenaires à hauteur de 230 000 euros chacune. Le 15 novembre 2005 à Cayenne, un homme séropositif à été condamnée à 7 ans de prison ferme pour le même motif et pour celui de « faux et usage de faux en écriture ». Il lui était reproché d'avoir contaminé six jeunes femmes lors de rapports sexuels non protégés. Il a aussi été condamné à indemniser deux de ses ex-parternaires à hauteur de 150 000 et 300 000 euros chacune.]] pour contaminations « volontaires » révèlent le grave déficit de la prévention en France. Aujourd'hui, des séropositifVEs se tournent vers la justice pour trouver une réponse au drame de leur contamination. Cette réponse ne fait que criminaliser les séropos et ignore le principe de responsabilité partagée.