Un stand peut en cacher un autre
Le groupe événementiel d’Act Up-Paris a pour mission d’organiser des événements pour l’association, mais une partie de son activité réside aussi dans la mise en place de stands d’information et de prévention.
Le groupe événementiel d’Act Up-Paris a pour mission d’organiser des événements pour l’association, mais une partie de son activité réside aussi dans la mise en place de stands d’information et de prévention.
Le député UMP du Nord, Christian Vanneste, a déclaré le 7 décembre 2004 à l’Assemblée nationale que « le comportement homosexuel est une menace pour la survie de l’humanité » et proposait notre rééducation.
Le président Yoweri Museveni est classé parmi les plus homophobes des chefs d’Etat. Son gouvernement est célèbre pour ses actions de persécution des lesbiennes, gays, bi et trans. L’Ouganda a la possibilité d’emprisonner à vie des personnes ayant des relations sexuelles, « contre l’ordre de la nature », en vertu de l’article 145 du Code pénal. Et ce pays applique la loi à la lettre et pratique la chasse aux LGBT.
Le 8 novembre, durant le Conseil d’Administration du Fonds mondial, les pays riches ont opéré diverses coupes sombres et plafonds dans les budgets alloués aux pays pauvres pour lutter contre le sida, le paludisme et la tuberculose. C’est la première fois dans l’histoire du Fonds mondial que les donateurRICEs imposent de telles mesures. Concrètement, ce sont des traitements qui n’arriveront jamais et des vies humaines sacrifiées. L’argument avancé par les pays riches pour justifier ces coupes est celui la crise financière et son impact sur les priorités budgétaires des pays riches.
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En nous basant sur le témoignage de certainEs usagerEs de notre permanence juridique et sociale, nous nous sommes amuséEs à imaginer ce qui peut se passer dans l’esprit d’un jeune psy, tout frais démoulé de son école de médecine.
sida, envie d’en être ? À cette question nous répondons : non. Et puis d’autres questions se posent, simples et plus complexes. De ces interrogations est née cette rubrique, un espace pour parler de soi, de son rapport à la maladie, à la sexualité, aux traitements, à la prévention, au monde. Nous sommes des séropositifVEs, des malades, des activistes de la lutte contre le sida. Rencontre avec un de nos militantEs, Emmanuel.
Le VIH nécessite un suivi régulier et attentif qui doit permettre une prise en charge précoce de tout problème médical qui pourrait venir compliquer notre santé. Les soins dentaires devraient faire partie de cette surveillance préventive et c’est rarement le cas, et ce pour plusieurs raisons. Une situation sociale précaire est souvent un frein à une telle prise en charge. La discrimination de professionnels est le deuxième obstacle majeur rapporté par les personnes vivant avec le VIH. A ces éléments se rajoute la peur du dentiste, de la douleur ou des coûts des soins. Pourtant dans ce domaine, la prévention est essentielle. Car la santé dentaire peut avoir des répercussions sur le corps tout entier et inversement... Certains antirétroviraux ont des effets secondaires qui modifient la flore buccale, aux précautions à prendre chez certains malades, les soins dentaires ne peuvent faire l’impasse sur la santé générale. En ce sens, un dentiste doit s’intéresser aux médicaments que prend son patient, et cela à double titre. Ils renseignent sur les affections pour lesquelles il est traité d’une part, et certains ont des répercussions sur la santé bucco-dentaire d’autre part. Ces informations obtenues sont hélas parfois utilisées pour éloigner le malade. Ces pratiques ne doivent pas être ignorées.
La campagne de l’INPES de juin 2008, « Avant d’arrêter le préservatif, faites le test » met en scène des couples qui s’installent dans une relation suivie. Ces couples utilisent systématiquement le préservatif jusqu’au test, fait en commun, moment manifestement libérateur où ils pourront cesser de se protéger. Autrement dit, où ils découvriront qu’ils ou elles ont le même statut sérologique.
La force de notre combat contre la pénalisation tient sans doute à notre intransigeance à l’égard du sexe à risque. Le bareback donne des arguments aux tenants de la pénalisation. Celle-ci n’est pas pour autant une solution aux prises de risque sexuelles.