Edito
Le 5 février dernier, nous organisions une Assemblée Générale sur la pénalisation de la transmission du VIH, précédée d’une tribune dans Le Monde et suivie d’un débat sur France Culture.
Le 5 février dernier, nous organisions une Assemblée Générale sur la pénalisation de la transmission du VIH, précédée d’une tribune dans Le Monde et suivie d’un débat sur France Culture.
Jeudi dernier a été lancé un des premiers ateliers dits « santé sexualité barebackers » au sein des locaux de AIDES Paris. Se présentant comme « groupe d'échanges communautaire en auto support », ce type d'atelier s'adresse à un public gay ayant délibérément des rapports sexuels non protégés, et ce, de manière systématique ou occasionnelle. Qu'il y ait dans notre communauté des personnes qui refusent le préservatif, et qui en même temps souhaitent prendre soin d'elles et échanger sous forme d'atelier, après tout, dans ce format, cela pourrait se tenir. Mais que ces mêmes ateliers soient animés par un membre d'une grande association de lutte contre le sida telle que AIDES, et qu'ils soient organisés dans les locaux de la même association, cela nous inquiète et nous pose réellement question.