Le pape, encore loin du compte
Après avoir dit que le préservatif aggravait l’épidémie de sida, après s’être mêlé de questions sur lesquelles il n’a aucune expertise, le pape semble enfin prendre en compte le principe de réalité.
Après avoir dit que le préservatif aggravait l’épidémie de sida, après s’être mêlé de questions sur lesquelles il n’a aucune expertise, le pape semble enfin prendre en compte le principe de réalité.
Ce 1er décembre 2010 aurait dû être un premier décembre pas comme les autres. Nous aurions dû fêter l'accès universel aux traitements contre le sida promis par les pays riches en 2005, et la fin prochaine de l'épidémie de VIH et de ses 6.000 mortEs par jour. On en est loin !
Le peu d'argent récolté en octobre à New York par le Fonds Mondial de lutte contre le sida (la moitié de la somme nécessaire pour véritablement continuer les mises sous traitement et appliquer les nouvelles recommandations de l'OMS), ne peut en l'état permettre de financer l'ensemble de demandes émises par les pays.
Le prix de la taupe astucieuse a été raflée par Nora Berra pour ses premiers propos de Secrétaire d'Etat concernant sa connaissance des problématiques de l'industrie. Nous pensions bêtement que ce sont les problèmes des malades qui devaient préoccuper cette médecin, moins ceux des laboratoires. La croix de l’office catholique est décernée à Bertrand Delanoë, le [...]
Act Up-Paris est une association de lutte contre le sida qui se bat pour l’égalité des droits. Retour sur la campagne que nous menons depuis quelques mois.
Comment Roselyne Bachelot-Narquin s’est efforcée de se refaire une santé politique sur le dos des étrangers malades.
Décembre 2010, les efforts réalisés dans les pays pauvres sont menacés par l’absence totale de vision politique des pays riches. Pour les malades, il ne reste plus qu’une solution : agir ou mourir.
Non seulement la France et les pays riches ont sciemment décidé de ne pas tenir leurs promesses financières, mais en plus ils mettent en péril les efforts réalisés en matière d’accès aux traitements.
L’infection au VIH a des conséquences certaines sur le déroulement des carrières professionnelles et donc sur les droits à la retraite.
Et si les réticences de Nicolas Sarkozy à tenir ses promesses financières pour un accès universel aux traitements contre le VIH n'étaient pas que d'ordre économique ? Si sa vision de l'aide au développement, raciste et néo-coloniale, s'accommodait mal d'un outil multilatéral comme le Fonds mondial, et des exigences des sociétés civiles africaines à décider par elles-mêmes de leurs propres priorités ?