Encore dénommés analogues nucléosidiques ou nucléotidiques, cette classe thérapeutique d’[antirétroviraux->mot 370] (INTI) agit au niveau de la [transcriptase inverse-> mot358] du [VIH-> mot445]. Les analogues nucléosidiques et nucléotidiques sont des composés de synthèse, utilisés dans les traitements contre le VIH et les [hépatites-> mot383]. Ils ressemblent aux [nucléosides-> mot568] (ou [nucléotides-> mot379]) naturels, lesquels s’associent pour former l'[ADN-> mot369] de chaque [cellule-> mot541]. L’[AZT-> mot161] comme la [D4T-> mot372] sont des analogues de la [thymidine->mot 2503] (T), tandis que la [ddC-> mot373] et le [3TC-> mot1622] sont des analogues de la cytidine (C). Pour être actifs, les analogues nucléosidiques doivent être transformés en dérivés triphosphorylés intracellulaires (nucléotides). Les analogues nucléosidiques et nucléotidiques bloquent la transcriptase inverse l’empêchant de s’intégrer dans l’ADN cellulaire. Ils perturbent également le [métabolisme-> mot587] cellulaire. Leur [toxicité->mot 1126], en particulier au niveau des [mitochondries-> mot361], a été mise en évidence chez l’adulte et l’enfant. Molécules disponibles en 2009 : l’[abacavir->mot 356], la [didanosine->mot 1617], l’[emtricitabine->mot 1620], la [lamivudine->mot 374], la [stavudine->mot 1618], le [ténofovir->mot 312], la [zidovudine->mot 814]
Voir [nucléotides-> mot379].