Une charge virale correspond au nombre de particules virales contenues dans un échantillon biologique.
Dans le cas du [VIH-> mot445], la charge virale plasmatique est utilisée comme marqueur afin de suivre la progression de la maladie et mesurer l’[efficacité->mot 2580] des traitements. Elle s’évalue à l’aide de [techniques de biologie moléculaire->mot 645], [PCR-> mot544] en temps réel la plupart du temps en France, et s’exprime en nombre de copies d’[ARN-VIH-> mot477] par millilitre de [plasma->mot 741]. On exprime souvent également la charge virale en [logarithmes-> mot1589] du nombre de copies/mL (LOG en abrégé). La mesure de la charge virale spermatique, très souvent différente de la charge virale plasmatique est maintenant couramment utilisée dans les procédures des [AMP->mot 125]. Lorsqu’elle est [indétectable->mot 1809], la personne porteuse du VIH peut tout de même être contaminante.
Dans le cas des [hépatites-> mot383], la mesure de la charge virale plasmatique quantitative est exprimée en UI/mL d'[ARN-VHC-> mot475] ou en LOG d’UI/mL pour l’hépatite C et en [ADN-VHB->mot 385] pour l’hépatite B (techniques de PCR). Les valeurs exprimant l’évolution de la charge virale de l’hépatite D sont très différentes de celles rencontrées dans le VIH, ainsi que l’usage qui en est fait au moment du diagnostic et du suivi de l’[infection->mot 1531].
Les quantités moyennes de virus sont retrouvées dans les proportions de 1 pour le VIH, 10 pour le VHC, et 100 pour le VHB qui réplique le plus fortement.
Voir l’article [Votre suivi-> 2221].