La pénétration du [VIH-> mot445] à l’intérieur de la [cellule->mot541] nécessite au préalable une étape qui est la reconnaissance par l’enveloppe virale ([GP120-> mot647]) de molécules de surface de la cellule ciblée appelées [récepteurs-> mot1546] et co-récepteurs. Leur fonction habituelle est de reconnaître des substances solubles connues sous le nom de [chémokines-> mot1660] (substances chimio-attractantes). Le récepteur ayant la plus haute affinité pour le VIH est la molécule [CD4-> mot535]. Un co-récepteur est également nécessaire à la pénétration du [virus-> mot465], ce peut être soit la molécule [CXCR4-> mot1612], reconnue seulement par les VIH-1 qui se répliquent dans les lignées de cellules T en induisant une [fusion-> mot1613] cellulaire (virus [inducteurs de syncytium->mot765] ou SI), soit une autre molécule nommée [CCR5-> mot532], exprimée surtout par les [lymphocytes T-> mot252] mémoires et les [macrophages-> mot536], utilisée par les VIH-1 lymphotropes et aussi par les virus monocytotropes [Non Inducteurs de Syncitium (NSI)->mot 764]. La découverte de ces récepteurs a permis la mise au point de substances (dérivées des chémokines) capables de bloquer l’entrée du virus dans la cellule hôte en empêchant la reconnaissance d’un ou des co-récepteurs par le VIH. Ils ont également une action favorable sur la restauration immunitaire.
Voir [SI/NSI-> mot764] et [chémokines-> mot1660].