ARV et risque cardiovasculaire
A la CROI précédente, à Boston, une présentation sous forme d’affiche avait lancé la controverse : lors de la recherche d’association éventuelle entre la prise de certains antirétroviraux et la survenue d’infarctus du myocarde, l’abacavir[[L’abacavir est présent seul dans Ziagen et en combinaison avec d’autres inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse dans Kivexa (avec la lamivudine/Epivir) et dans Trizivir (avec la lamivudine et la zidovudine/Rétrovir).]], un inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse, avait été identifié comme antirétroviral à risque dans l’étude DAD[[DAD : acronyme pour ‘Data collection on Adverse events of anti-HIV Drugs’. Base de données des effets secondaires dus aux antirétroviraux intégrant 11 cohortes, soit 33 347 personnes vivant avec le VIH sur 212 sites en Europe, aux Etats-Unis et en Australie.]].