Brèves de CROI
Cueillies au fil des sessions, ces informations ne suffisent pas pour écrire un article, mais sont intéressantes à être partagées.
Cueillies au fil des sessions, ces informations ne suffisent pas pour écrire un article, mais sont intéressantes à être partagées.
Un des derniers symposiums programmés à la CROI avait pour sujet les complications à long terme autres que les manifestations du stade sida. Le programme n’était pas franchement réjouissant à la lecture des titres des quatre présentations : cancer, ostéoporose, atteintes rénales et enfin, pour nous achever, une synthèse par Scott Letendre de l’université de Californie à San Diego sur les complications neurocognitives dues au VIH présent dans le cerveau.
L’utilisation des inhibiteurs de protéase nécessite l’emploi de ce que l’on appelle un booster, c’est-à-dire un produit qui maintient plus longtemps la quantité d’inhibiteur dans le sang.
Voyage au centre du vaisseau Le rétrécissement de nos vaisseaux pouvant déboucher sur un infarctus est un long processus qui démarre dès nos jeunes années. S’étalant sur une durée moyenne de 50 ans, ce processus baptisé athérosclérose nécessite la coopération de multiples types cellulaires et de facteurs solubles environnant. Ce chapitre se propose de passer tout [...]
A la CROI précédente, à Boston, une présentation sous forme d’affiche avait lancé la controverse : lors de la recherche d’association éventuelle entre la prise de certains antirétroviraux et la survenue d’infarctus du myocarde, l’abacavir[[L’abacavir est présent seul dans Ziagen et en combinaison avec d’autres inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse dans Kivexa (avec la lamivudine/Epivir) et dans Trizivir (avec la lamivudine et la zidovudine/Rétrovir).]], un inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse, avait été identifié comme antirétroviral à risque dans l’étude DAD[[DAD : acronyme pour ‘Data collection on Adverse events of anti-HIV Drugs’. Base de données des effets secondaires dus aux antirétroviraux intégrant 11 cohortes, soit 33 347 personnes vivant avec le VIH sur 212 sites en Europe, aux Etats-Unis et en Australie.]].
Plus de 4 000 chercheurSEs et clinicienNEs se sont réuniEs à Montréal du 8 au 11 février 2009 pour la 16ème conférence internationale sur les rétrovirus et infections opportunistes (abrégée en CROI en anglais). Parmi les huit séances de conférences plénières, les dix symposiums, les douze séances de discussion thématiques et les 967 présentations sous forme d’affiches[[Et les 36 présentations de dernière minute (ou late breakers) ajoutées au programme.]], force est de constater qu’il n’y a pas eu cette année de grande annonce en matière de nouveaux traitements. Néanmoins, la conférence a permis d’aborder de nombreux résultats, parfois très attendus, dans beaucoup de domaines.