Silence = Mortes
A l'occasion du 8 mars, journée mondiale des femmes, Act Up-Paris a choisi de lancer une campagne de mobilisation car, aujourd'hui, les femmes sont en première ligne de l'épidémie de sida.
A l'occasion du 8 mars, journée mondiale des femmes, Act Up-Paris a choisi de lancer une campagne de mobilisation car, aujourd'hui, les femmes sont en première ligne de l'épidémie de sida.
Depuis 2001, la prévention des femmes est sensée être une priorité pour la Direction générale de la santé (DGS). Pourtant dans le trop faible dispositif proposé, il ne reste plus aujourd'hui que des campagnes de promotion du préservatif féminin. Mais ici aussi, l'actuel gouvernement a décidé de faire des économies, témoignant ainsi de son peu d'intérêt pour les femmes et le sida.
Dans le monde, 21 millions de femmes avancent dans la maladie sans savoir ce que l'avenir leur réserve, car la recherche médicale s'est faite uniquement sur les hommes. Il est pourtant primordial de connaître précisément l'impact de la maladie et des traitements lourds sur nos corps.
Selon une étude italienne, les femmes coinfectées VIH - VHC ont plus de risques que les autres personnes traitées de souffrir de lipodystrophies.
En Afrique, épidémie du sida et sexisme font bon ménage, causant de nombreuses contaminations et rendant difficile l'accès aux soins des femmes.
Le débat sur «lesbiennes et sida» est une sorte de serpent de mer : il revient régulièrement, avec les mêmes achoppements, les mêmes mises à l'écart, et la même absence de conclusions. Dire que les lesbiennes ne se contaminent pas entre elles semble suffisant. Cette affirmation ferme d'emblée la porte à tout débat sur la prévention et la santé chez les lesbiennes.