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Act Up-Paris lance une grande campagne pour le droit au mariage des couples de même sexe. Cette campagne est participative et c'est une première en France.
Act Up-Paris lance une grande campagne pour le droit au mariage des couples de même sexe. Cette campagne est participative et c'est une première en France.
Le 14 avril dernier, était enfin voté une modification de l’article 79 du Code Civil : figureront désormais sur l’acte de décès « les prénoms et nom de l’autre partenaire, si la personne décédée était liée par un pacte civil de solidarité ».
Nos vies, nos familles, ne valent aux yeux de l’Assemblée nationale qu’un débat d’une heure et demi, qu’un simulacre de discussion. Avant même le début du débat le gouvernement, par la voix de M. Mercier, s’opposait à cette proposition de loi.
Une proposition de loi, à l’initiative du PS, visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe, va être débattue du 9 au 14 juin à l’Assemblée Nationale. L’issue négative nous est déjà connue, au vu de la position de l’UMP qui y est opposée. Ce débat rappelle, à quelques jours de la marche des fiertés LGBT, que les homosexuelLEs ne sont pas égaux aux hétérosexuelLEs devant la loi.
Brigitte Barèges, députée-maire UMP de Montauban et Secrétaire Nationale à la Protection de l'enfance, s'est illustrée ce jour par un véritable cri du cœur.
En 2005, quinze ans après la disparition de l'homosexualité de la liste des maladies mentales [[Le DSM (Diagnostic and Statistical Manuel of Mental Disorders), manuel de référence de la psychiatrie Nord-américaine, retirait en 1973 l'homosexualité de sa liste des pathologies mentales, mais créait une catégorie réservée aux « troubles de l'orientation sexuelle », qui visait en réalité les homosexuels. Cette seconde catégorie a été définitivement retirée en 1980.]], est né l’IDAHO (International Day Against Homophobia), la journée internationale de lutte contre l'homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie. Depuis, chaque 17 mai, les discours institutionnels de la lutte contre l'homophobie refleurissent.
Le Sénat vient d'adopter, en première lecture, un amendement dans les lois de bioéthique visant à permettre l'accès à la Procréation médicalement assistée pour « tous les couples »[[Amendement PS/Vert adopté en séance le jeudi 7 avril 2011]].
Les médias évoquent un communiqué de Nora Berra répondant aux protestations unanimes suscitées par ses propos au Sénat. Comme nous l'avions prévu, Nora Berra parle d' « incompréhension » et ne demande pas d’excuses pour un choix malheureux de mots. Ce sont les « professionnels de la polémique » les responsables, et non elle, la professionnelle de la politique, dont la première responsabilité est de maîtriser le pouvoir des mots.
Pour justifier l'exclusion des homosexuelLEs du don d'organe, Nora Berra a déclaré mardi dernier au Sénat que « l' homosexualité est un facteur de risque pour le VIH ». C'est la première fois depuis le début de la pandémie qu'une responsable gouvernementale en charge de la santé stigmatise aussi ouvertement les gays et les lesbiennes. Après avoir publiquement défendu l'industrie pharmaceutique au début de la révélation du scandale du Médiator, après avoir dissimulé aux parlementaires un rapport de l'IGAS pour démanteler la couverture maladie des sans-papiers, Nora Berra s'illustre aujourd'hui par son ignorance et sa haine des pédés et des gouines. Jusqu'à quand les LGBT et les acteurRICEs de la lutte contre le sida vont-ils/elles tolérer que les impératifs de santé soient incarnés par une personne aussi incompétente et dangereuse pour nos combats ?
À propos de l’amendement qui permettrait la mention du partenaire pacsé sur l’acte de décès, Michel Mercier, garde des sceaux a déclaré : « ce qui compte dans la vie, c’est la naissance, pas le décès ». Faut-il rappeler à Michel Mercier et à toutes celles et ceux qui s’acharnent à rejeter cet amendement, les complications tragiques provoquées par l’absence du nom du partenaire survivant sur l’ acte de décès ?