Méthode d’étude d’un nouveau traitement par comparaison avec un traitement classique de référence ou par comparaison avec un [placebo->mot624] (ce dernier type est souvent remis en cause pour des raisons éthiques). Les études chez l’humain sont divisées en quatre phases :

– {{Phase I :}} étude de [tolérance-> mot789] biologique et clinique, de la toxicité, à différentes doses.

– {{Phase II : }}étude d’[efficacité->mot 2580] thérapeutique et [recherche->mot 1543] des doses optimales.

– {{Phase III : }}étude qui regroupe souvent à plusieurs [essais comparatifs->mot620] pour apprécier l’effet thérapeutique et les [effets indésirables-> mot36] à moyen terme. Cette phase débouche éventuellement sur une [autorisation de mise sur le marché (AMM)->mot390].

– {{Phase IV ou post-AMM : }}étude permettant d’affiner les connaissances sur un médicament, de mieux préciser les modalités de son utilisation à plus long terme, de recueillir le plus d’informations possible sur la [tolérance-> mot789] du produit, l’apparition d’une toxicité ou d’effets indésirables non identifiés préalablement. C’est la phase dite de [pharmacovigilance->mot625], elle correspond aux conditions habituelles de prescription.

01 03, 2008

Édito

Par |2023-11-24T16:14:53+01:00samedi 1 mars 2008|Catégories : Archives|Mots-clés : , , |

L'urgence imposée par la pandémie du sida a profondément modifié la recherche médicale. A la fin des années 80, alors qu'étaient expérimentées les premières molécules potentiellement actives contre le virus, les personnes vivant avec le VIH comprirent rapidement que de participer à ces recherches constituait pour elles le seul moyen d'accéder plus rapidement aux traitements qui augmenteraient leur chance de survie. Il a fallu se battre pour faire évoluer les procédures institutionnelles et les mentalités des chercheurs qui n'envisageaient pas un accès précoce aussi massif aux produits expérimentés. Si cette mobilisation des séropositifs a été un formidable accélérateur de la recherche, elle a aussi constitué une aubaine pour les industriels du médicament. Dans ce contexte, l'information aux personnes n'était pas une priorité, leur consentement était acquis d'avance, les résultats étaient partagés au jour le jour comme des informations vitales.

09 10, 2004

Schering plough ou le mépris

Par |2023-11-24T16:16:21+01:00samedi 9 octobre 2004|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , |

Depuis deux mois, les associations ont entamé un bras de fer avec Schering Plough afin de modifier les critères d'inclusion de leur essai sur une nouvelle molécule prometteuse : le SCH-D.

13 07, 2003

Les malades en impasse thérapeutique une fois de plus victimes du mercantilisme de l’industrie pharmaceutique

Par |2023-11-24T16:16:57+01:00dimanche 13 juillet 2003|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , |

Une vingtaine de militant d'ACT UP-Paris sont intervenu ce jour au cours du symposium de la firme Boehringer Ingelheim proposé en avant première de la 2e conférence de l'IAS sur la pathogenèse et les traitements du VIH/sida à Paris pour dénoncer les graves manquements à l'éthique des essais cliniques du Tipranavir et la restriction de son accès compassionnel.

29 07, 2002

des études post AMM pour une meilleure qualité de vie

Par |2023-11-24T16:17:30+01:00lundi 29 juillet 2002|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , |

Les médicaments anti-VIH que nous prenons quotidiennement sont arrivés il y a longtemps sur le marché : 1987 pour l'AZT, 1996 pour les inhibiteurs de protéase. Les laboratoires ont effectué toutes les études nécessaires à l'obtention de la précieuse AMM : une phase I, étudiant la tolérance biologique et clinique, la toxicité et les dosages, une phase II étudiant l'efficacité thérapeutique et les doses optimales, et une phase III qui correspond souvent à plusieurs essais comparatifs pour apprécier l'effet thérapeutique et les effets intolérables à moyen terme. C'est seulement à l'issue de cette troisième phase que l'AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) peut être délivrée.

30 06, 2002

édito

Par |2023-11-24T16:17:34+01:00dimanche 30 juin 2002|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , |

Nous voulons des études post AMM. Que va-t-il arriver aux personnes qui prennent des traitements aujourd'hui et qui vont continuer à en prendre pendant plusieurs années ? Actuellement personne ne s'est donné les moyens de répondre à cette question. Ni les laboratoires pharmaceutiques, ni les pouvoirs publics. À l'issue des 3 phases de développement, le médicament [...]

20 05, 2002

des essais cliniques post AMM pour une meilleure qualité de vie

Par |2023-11-24T16:17:37+01:00lundi 20 mai 2002|Catégories : Archives|Mots-clés : , , |

Les médicaments que nous, malades, prenons tous les jours arrivent sur le marché par le biais de la précieuse AMM (Autorisation de Mise sur le Marché), délivrée par l'AFSSaPS (Agence Francaise de Sécurité Sanitaire et des Produits de Santé — anciennement Agence du Médicament). Pour l'obtenir, les laboratoires doivent effectuer un certain nombre d'études légales obligatoires [...]

30 11, 2001

pourquoi des essais cliniques de phase IV ?

Par |2023-11-24T16:17:46+01:00vendredi 30 novembre 2001|Catégories : Archives|Mots-clés : , , |

Les multithérapies maintiennent les malades du sida en vie, elles ne parviennent pourtant pas à les guérir. Une des explications de cet échec réside dans la présence, quelque part dans l'organisme, de certaines cellules qui sont soustraites à l'action du traitement et demeurent infectées. En effet, les multithérapies antirétrovirales, qui agissent pour réduire la production du VIH dans les cellules T (cellules de l'immunité), sont moins efficaces sur les macrophages qui, de par leur action de phagocytose, capturent le virus. Ces cellules font ainsi office de réservoirs viraux, ce qui rend impossible l'élimination du VIH. C'est la raison pour laquelle les traitements antirétroviraux sont actuellement prescrits à vie.

01 06, 2001

Act Up-Paris exige la mise en place d’essais de phase IV

Par |2023-11-24T16:17:57+01:00vendredi 1 juin 2001|Catégories : Archives|Mots-clés : , , |

La journée sur la pharmacovigilance organisée par le TRT-5, le 16 mars dernier, a confirmé ce que nous savons depuis plusieurs années : l'absence d'essais de Phase IV est préjudiciable aux malades du sida.
Les antirétroviraux sont des molécules qui, dans leurs prescriptions actuelles, sont à prendre à vie. L'évaluation de la sécurité et de la tolérance de ces molécules dans les essais de phase II et III est déficiente et les données actuellement disponibles sur le sujet sont insuffisantes, compte tenu de la courte durée de ces essais (48 semaines en général).

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