Etienne Apaire : 20 ans en arrière
Hier, Jean-Michel Coste, le directeur de l'OFDT, a été évincé de son poste par Étienne Apaire, le président de la MILDT.
Hier, Jean-Michel Coste, le directeur de l'OFDT, a été évincé de son poste par Étienne Apaire, le président de la MILDT.
Une fois de plus, le président de la MILDT se ridiculise.
Après une réunion décevante avec son cabinet, Act Up-Paris appelle François Fillon à enfin tenir compte des réalités de terrain et des preuves scientifiques. Faute de quoi, il se rendra responsable de milliers de morts et d'un nouveau scandale sanitaire.
Alors que la Ministre de la Sante et la secrétaire d’Etat à la famille continuent d’évoquer l’intérêt d’une expérimentation de salles de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) François Fillon vient de s'opposer à leur expérimentation. Le collectif du 19 mai diffuse deux documents dont la valeur scientifique est inattaquable et qui démontrent que les arguments avancés par les détracteurs, infondés, relèvent de l'irrationnel.
Dans une interview donnée au Monde daté du 10 août 2010, Etienne Apaire rabache une fois de plus son opposition aux salles de consommation à moindre risque, malgré toutes les preuves scientifiques de leur intérêt en matière de santé. Argument massue du directeur de la MILDT : « ces centres sont discutables sur un plan philosophique. ». Act Up-Paris suggère donc à Etienne Apaire de démissionner de son poste pour animer un café-philo.
L'enquête EROPP sur les opinions et perceptions des Français sur les drogues a été publiée hier par la Mission interministerielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT). Décodage.
Ce matin Act Up-Paris a interpellé le président de la MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et toxicomanie) Etienne Apaire lors des Assises de la Parentalité et de la prévention. Par cette lettre ouverte, nous dénonçons sa politique des drogues ultra-répressive et inefficace et nous réclamons que le gouvernement profite de sa démission pour mener enfin une vraie politique de prévention et de santé publique.
5 000 nouvelles contaminations par an en France, plus de 500 000 personnes déjà contaminées, des milliers de mortEs par an, dont une majorité d’usagerEs de drogues. Ce ne sont pas les chiffres du VIH du début des années 90, mais ceux de l’hépatite C des années 2010.
A l’occasion de la conférence de presse du ministère de la Justice et de la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et la Toxicomanie (MILDT), des militantEs d’Act Up-Paris manifestent Place Vendôme, brandissant des pancartes où on peut lire « Je bois, je fume, je joue. L’Etat est mon dealer » ou « Répression = contaminations ». Ils dénoncent ainsi la politique répressive du gouvernement à l'égard des usagerEs de drogues. Cette politique les plonge dans la précarité, les pousse à la marginalité, les enferme en prison, les contamine par le VIH et par l'hépatite C.
Comme nous l'anticipions lors de la campagne présidentielle, le bilan de cette première année de Nicolas Sarkozy à l'Elysée est particulièrement délétère pour la santé publique et l'accès aux soins. Le président a radicalement tenu ses promesses : les plus riches ont eu leur bouclier fiscal, les plus malades ont eu leurs franchises médicales. Mais Nicolas Sarkozy a aussi radicalement perdu en popularité. Et il ne lui suffira pas de communication : il faudra bien que le Président revienne sur des mesures injustes et injustifiables et qu'il recadre sa politique anti-sociale.