Rassemblement à l’appel du Collectif Non à EDVIGE
Act Up-Paris participe à ce rassemblement. Rejoignez-nous.
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La mise en place du fichier EDVIGE est une atteinte d'une extrême gravité aux libertés publiques. Nous nous sentons concernéEs à plus d'un titre :
Le fichier Edvige révèle encore la lâcheté politique de Nicolas Sarkozy. Sa mise en place est une atteinte d’une extrême gravité aux libertés publiques. Nous nous sentons concernéEs à plus d’un titre.
Après une marche des fiertés LGBT particulièrement réussie, où Act Up-Paris et Aides ont défilé ensemble sous le mot d’ordre commun «Sortons le sida du placard», une délégation d’ActupienNEs vêtuEs de T shirts Silencio=Muerte est partie pour Mexico, assister à la XVIIe conférence internationale sur le sida.
Roselyne Bachelot-Narquin recevait ce matin des associations de lutte contre le sida afin de préparer la Conférence mondiale de lutte contre le sida qui se tiendra à Mexico du 3 au 8 août prochain. Lors de cette rencontre, Act Up-Paris et AIDES ont demandé que le financement par la France de l'accès universel aux traitements, la nécessaire lutte contre les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle dans les pays en développement et la dénonciation de la pénalisation de la transmission du VIH constituent le cœur des déclarations de la France à l'occasion de la conférence.
Le 16 juillet, 33 organisations du Collectif Non à EDVIGE se sont réunies pour dénoncer le décret du 27 juin 2008 créant le fichier EDVIGE (Exploitation Documentaire et Valorisation de l'Information Genérale) et ses attaques contre les droits et les libertés publiques (fichage des militants) et individuelles, contre les droits des enfants (fichage des mineurs), contre le respect de la vie privée (vie sexuelle, état de santé, comportements...), et pour organiser la riposte.
Le gouvernement vient de faire établir[[Voir le décret relatif au nouveau fichier de renseignement «Edvige» paru au Journal Officiel .]] un fichier policier qui, comme la CNIL elle même l'a déploré, permet de ficher l'homosexualité, l'état de santé, et donc la séropositivité, l'origine, tout comme l'engagement associatif, syndicaliste, et ce à partir de 13 ans. Avec pour argument principal, le possible « trouble à l'ordre public ». C'est donc clair : pour Nicolas Sarkozy comme pour Michèle Alliot-Marie, l'homosexualité et les problèmes de santé comme le sida sont potentiellement porteurs de « troubles à l'ordre public ».