Le Fonds a du bon
Les pays riches doivent cesser de reprendre d'une main les traitements qu'ils disent donner de l'autre aux pays en développement.
Les pays riches doivent cesser de reprendre d'une main les traitements qu'ils disent donner de l'autre aux pays en développement.
Casablanca, le 31 mars 2010 - Les militants d'Act Up-Paris, AIDES et Sidaction appellent les acteurs de la lutte contre le sida à tourner le dos au représentant de la France, l’ambassadeur sida Patrice Debré, lors de la lecture du discours de clôture de la France à la cinquième conférence francophone à Casablanca.
2010 aurait dû être l’année de l’accès universel aux traitements pour tous les malades du sida, de la tuberculose et du paludisme comme s’y étaient engagés les pays du G8 en 2005.
Pour commencer cette année, le ministre français des affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner, effectuera, à partir d’aujourd’hui, une visite expresse dans cinq des pays les plus touchés par le VIH/sida en Afrique centrale et Afrique de l’ouest : le Rwanda, la République démocratique du Congo, le Congo-Brazzaville, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.
Nous, associations de lutte contre le sida en France ou dans les pays concernés par cette visite officielle, déplorons l’absence de la thématique du VIH/sida dans le déplacement du ministre.
Des images de la manifestation organisée à Paris pour la Journée mondiale de lutte contre le sida (1er décembre 2009). Le mot d’ordre d’Act Up-Paris était « sida : la crise a ses coupables ».
Le 1er décembre, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, Act Up-Paris appelle les dirigeantEs des pays riches à renforcer leur contribution financière à la lutte contre la pandémie dans les pays pauvres. Une manifestation pour l’accès universel aux traitements partira de la place de la Bastille à Paris à 18h30 (affiche ci-jointe).
A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre prochain, Act Up-Paris appelle à manifester - place de la Bastille à 18h30 - derrière le mot d'ordre : « Sida : la crise a ses coupables ». Le VIH tue dans le monde 6000 personnes par jour. 15 000 personnes sont tuées quotidiennement par le sida, le paludisme et la tuberculose. Cette situation dramatique est avant tout liée aux promesses non tenues des leaders des pays riches, qui s'étaient engagés en 2005 à financer l'accès universel aux traitements contre le VIH, le paludisme et la tuberculose, pour 2010. Ces leaders politiques doivent rendre des comptes. Leur responsabilité est engagée, qu'elle soit politique, morale, éthique ou pénale. Et si nous sommes convaincuEs qu’un tribunal de l'Histoire jugera les Sarkozy, Brown, Obama et autres Berlusconi pour avoir laissé plus de 3 millions de personnes mourir chaque année alors que ces leaders pouvaient les sauver, nous sommes tout aussi convaincuEs que ce seul procès ne suffira pas. Et qu'il devient indispensable, pour que les politiques de lutte contre le sida dans le monde changent enfin, de juger de la responsabilité de ces leaders dans ce crime contre l'humanité défini en son temps par Jacques Chirac comme étant celui de « non-assistance à peuples en danger ».
A l’occasion du Conseil d’Administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui se tiendra du 9 au 11 novembre à Addis Abeba, les ONG du nord et du sud réunies autour de la campagne internationale « Re-Mind the Gap » lancent une semaine mondiale d’action.
MERCREDI 4 NOVEMBRE 2009 à 10h30
Hôtel de Ville (Salle de réunion du sous-sol, entrée 5 rue Lobau – 75004)
Attention : présentation d’une pièce d’identité obligatoire
En ouverture de la semaine mondiale d’action pour l’accès universel aux traitements, une dizaine de militantEs d’Act Up-Paris ont interpellé ce lundi 2 novembre Eric Woerth sur le gel de la contribution française au fonds Mondial de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le ministre du budget, invité à un débat à l’Université Paris-Dauphine, ne s’est pas expliqué sur son refus d’augmenter l’aide publique au développement alors même qu’il trouvait des milliards pour renflouer les banques. Les activistes, soutenuEs par une partie de la salle, ont alors dispersé des cendres en scandant « sida : la crise a ses coupables » et « des milliards pour les banques, des séropos en cendres ».
Le 2 novembre 2009, Act Up-Paris a interpellé Eric Woerth sur le gel de l’aide publique au développement. « Des milliards pour les banques, des séropos en cendres. » En refusant d’augmenter la contribution française au Fonds Mondial de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, la France laisse mourir les malades du [...]
Une vingtaine de militantEs d’Act Up-Paris se sont rassembléEs ce mercredi 16 septembre devant les grilles de l’Élysée, avenue Gabriel, à l’issue du rendez-vous de concertation sur l’Aide au Développement. Vers 18h30, elles et ils ont déployé une banderole « Le Sud compte ses morts, la France compte ses sous » et jeté du faux sang sur le sol pour protester contre le désengagement de la France en matière d’accès universel au traitement. Au bout d'une quinzaine de minutes elles et ils ont été interpelléEs par la police.