Le Fonds Mondial de lutte contre le [sida-> mot393], la [tuberculose-> mot678] et le [paludisme-> mot2537] a été créé en 2001 par l'[ONU-> mot100] pour intensifier la lutte contre les trois pandémies les plus meurtrières au monde. Le Fonds mondial est un mécanisme financier qui a pour objectif de collecter des fonds et de les redistribuer afin de mettre en œuvre des projets de prise en charge et de [prévention-> mot2]. Aujourd’hui, c’est le premier financeur multilatéral.

06 12, 2008

Urgence pour le Fonds mondial

Par |2023-11-24T16:14:31+01:00samedi 6 décembre 2008|Catégories : Archives|Mots-clés : , , |

Ce matin, des activistes de nombreux pays, notamment du continent africain, ont interrompu la réunion plénière de la CISMA (Conférence Internationale sur le sida et les MST en Afrique) à Dakar. Une militante nigériane a lu un discours dans laquelle elle a rappelé aux pays riches la promesse de l'accès universel pour 2010. Elle leur a demander de renflouer les caisses du Fonds mondial au lieu de programmer les coupes dans les programmes de lutte contre le sida dans les pays pauvres.

21 11, 2008

La lutte contre le sida, première victime de la crise financière

Par |2023-11-24T16:14:33+01:00vendredi 21 novembre 2008|Catégories : Archives|Mots-clés : , |

Mardi 25 novembre 2008 à 11 heures, conférence de presse organisée par Act Up-Paris, AIDES, Coalition PLUS, Solidarité Sida, Sidaction et Oxfam, en amont de la Journée mondiale de lutte contre le sida (1er décembre). Cette conférence de presse se tiendra à l'Hôtel de ville de Paris, salle de réunion au sous-sol de l'auditorium, entrée par le 5 rue Lobau. Métro Hôtel de ville Attention : présentation d'une pièce d'identité obligatoire

12 11, 2008

Kouchner laisse l’Etat couper les traitements sida promis à l’Afrique

Par |2023-11-24T16:14:33+01:00mercredi 12 novembre 2008|Catégories : Archives|Mots-clés : , , |

Samedi 8 novembre 2008, durant le Conseil d'Administration du Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme, la France et les autres pays riches ont imposé diverses coupes sombres et plafonds [[La liste des coupes et plafonds que les pays riches viennent, pour la première fois dans l'histoire du Fonds mondial, d'imposer aux pays pauvres bénéficiaires du Fonds, est décrite en page 15 du relevé de décision du conseil d'administration du 8 novembre, disponible en ligne. Résumé des coupes et plafonds décidés à Delhi: a) Concernant les nouveaux projets, présentés par les pays pauvres au conseil d'administration des 7-8 novembre 2008 : une coupe de 10% pour les deux premières années (dites « phase 1 »), puis 25% pour les trois années suivantes (dites « phase 2 »). b) Concernant les projets en cours : les pays demandant un renouvellement de leur subvention se verront dorénavant appliquer un plafond de 40% d'augmentation budgétaire - ce qui revient à plafonner le nombre de malades qu'un pays peut demander au Fonds mondial de soigner. c) Suppression de l'appel à projet de mai 2009. Le Fonds mondial avait annoncé qu'il octroierait une salve de financements supplémentaire au printemps 2009, en plus de ses salves de l'automne 2008 et de l'automne 2009. Le CA des 7-8 novembre a annulé la salve annoncée pour le printemps 2009 - seule la salve d'automne 2009 est encore prévue. d) Correction : la France n'a pas poussé pour le refus pur et simple des pays dits « 2B » en jargon du Fonds mondial (parmi lesquels le Burkina Faso, le Congo et le Burundi), contrairement aux informations dont disposait PLUS au moment de la diffusion de son communiqué du jeudi 6 novembre. En revanche la France a bien poussé pour les coupes et plafonds adoptés par le Fonds le weekend dernier, et s'est même félicitée de leur adoption en séance plénière du conseil d'administration. Conséquences des coupes et plafonds décidés à Delhi: a) Conséquences des coupes : les coupes vont être faites sur des budgets analysés en détail et validés par le Comité Scientifique du Fonds mondial, chargé de vérifier la robustesse des projets sanitaires soumis au Fonds mondial pour financement. Le Comité Scientifique a vérifié que toutes les actions sanitaires listées dans le projet sont nécessaires, réalisables, et honnêtement budgétées. Couper 10% puis 25% dans ces activités, c'est donc nécessairement exclure des soins entre 10% et 25% des malades que le pays avait prévu de soigner. b) Conséquences des plafonds : 137 pays touchent déjà des subventions du Fonds mondial pour lutter contre les pandémies du sida, de la tuberculose et du paludisme. Ces subventions sont pour une durée de 5 ans, et le Fonds mondial entre dans sa 7ème année d'existence. Nombre de pays s'apprêtent donc à demander un renouvellement de leur subvention. Le Fonds mondial étant censé oeuvrer pour l'accès universel au traitement, jusqu'ici il encourageait les pays pauvres à tenter de soigner 100% de leurs malades. Or, en moyenne dans le monde seul un malade du sida sur trois a aujourd'hui accès au traitement VIH. Il faut donc tripler le nombre de malades soigner, soit une augmentation de 200%. En imposant un plafond d'augmentation budgétaire de 40%, le Fonds bafoue l'engagement des pays riches à atteindre l'accès universel au traitement VIH d'ici 2010 - engagement signé au sommet du G8 de juillet 2005, repris par toutes les Nations Unies à l'Assemblée Générale de septembre 2006. c) Choisir qui n'aura pas de traitement : en imposant ces coupes et ces plafonds, les pays riches mettent de fait les pays pauvres dans l'obligation de faire des choix - faire des choix entre ceux qui seront soignés, et ceux qui ne le seront pas. En Afrique, des millions de familles ont un parent ou les deux parents malades du sida, ainsi que un ou plusieurs enfants contaminés. Forcer les pays à choisir, c'est aussi forcer ces millions de familles à faire ce choix mortel. C'est inhumain.]] dans les budgets alloués aux pays pauvres pour lutter contre ces pandémies meurtrières.

08 11, 2008

Crise financière : Kouchner économise sur les traitements sida pour renflouer les banquiers ?

Par |2023-11-24T16:14:33+01:00samedi 8 novembre 2008|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , |

Communiqué de presse Act Up-Paris / Coalition Plus. Hier jeudi 6 novembre 2008, durant la réunion des donateurs du Fonds mondial avec ses bénéficiaires, le Ministère français des Affaires Etrangères (MAE) a demandé que le Fonds réalise des économies sur les traitements indispensables aux malades africains, en arguant que la crise financière obligerait l'Afrique à faire des économies sur la santé. Six mille personnes meurent chaque jour du sida -- plus de 20 millions sont déjà décédées.

01 11, 2008

Crise financière, la belle excuse !

Par |2023-11-24T16:14:33+01:00samedi 1 novembre 2008|Catégories : Archives|Mots-clés : , |

Le 8 novembre, durant le Conseil d’Administration du Fonds mondial, les pays riches ont opéré diverses coupes sombres et plafonds dans les budgets alloués aux pays pauvres pour lutter contre le sida, le paludisme et la tuberculose. C’est la première fois dans l’histoire du Fonds mondial que les donateurRICEs imposent de telles mesures. Concrètement, ce sont des traitements qui n’arriveront jamais et des vies humaines sacrifiées. L’argument avancé par les pays riches pour justifier ces coupes est celui la crise financière et son impact sur les priorités budgétaires des pays riches.

23 09, 2008

Le Fonds mondial de lutte contre le sida fait perdre un mois de travail aux pays pauvres

Par |2023-11-24T16:14:37+01:00mardi 23 septembre 2008|Catégories : Archives|Mots-clés : , |

Le 5 septembre 2008, le Fonds mondial a terminé l'analyse scientifique des demandes de financements qui lui avaient été soumises pour son appel à projet du 1er juillet 2008 (appelé « Round 8 »). Le Fonds a alors décidé d'attendre le 7 octobre 2008 - soit plus de 4 semaines - avant de communiquer la liste des pays pauvres dont la demande de financement a été rejetée, et de leur soumettre les recommandations d'amélioration de leur projet sanitaire.

09 09, 2008

Evènement Sarkozy contre le paludisme : donner plus pour soigner plus ?

Par |2023-11-24T16:14:38+01:00mardi 9 septembre 2008|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , |

Aujourd'hui mardi 9 septembre 2008, Act Up-Paris, AIDES, Global Health Advocates et PLUS, Coalition Internationale Sida appellent Nicolas Sarkozy à agir concrètement pour faire face aux crises mondiales du paludisme et du sida.

01 09, 2008

Honte à la France : Les raisons d’une campagne

Par |2023-11-24T16:14:39+01:00lundi 1 septembre 2008|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , , , |

Aux sommets du G8 de juillet 2007 et juillet 2008, Nicolas Sarkozy s’est engagé en faveur de l’accès universel aux traitements du sida d’ici 2010[[Voir le compte rendu de la conférence de presse de Nicolas Sarkozy au sommet du G8. Toyako - Mardi 8 juillet 2008: « Nous avons réaffirmé les engagements pris à Gleneagles en 2005 : 50 milliards de plus par an pour l’aide d’ici à 2010 dont 25 milliards pour l’Afrique, l’accès universel au traitement des grandes pandémies d’ici 2010. Nous avons réaffirmé l’engagement de 60 milliards de dollars pour la santé et vous savez que la France en avait fait une priorité. Nous avons convenu, plutôt que de faire de nouvelles promesses, qu’il fallait respecter scrupuleusement les engagements que nous avions pris. »]], ce qui implique, d’après ONUSIDA, un triplement du nombre de malades sous traitement dans les pays pauvres, à 10 millions de personnes.

03 03, 2008

Les leaders du G8 et l’OMS peuvent résoudre la crise des ressources humaines en santé

Par |2023-11-24T16:14:52+01:00lundi 3 mars 2008|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , |

KAMPALA (3 mars 2008) - Aujourd'hui, jour de l'ouverture du premier forum mondial sur les ressources humaines en santé, Act Up-Paris interpelle les dirigeantEs du G8, l'Organisation Mondiale de la Santé et les dirigeantEs des pays en développement, notamment d'Afrique, sur la crise globale des professionnelLEs de santé.

03 03, 2008

G8 leaders and W.H.O. can solve the health workforce crisis

Par |2023-11-24T16:14:52+01:00lundi 3 mars 2008|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , |

KAMPALA (March 3, 2008) - AIDS activist group ACT UP-Paris blamed the G8 leaders and the World Health Organization for the global crisis in health workers, on the first day of the Global Forum on Human Resources for Health in Kampala, Uganda. They called upon G8 leaders and the WHO to take aggressive action now to end the crisis, such as to keep their outstanding commitments on health aid and technical support to developing countries. Activists also stressed the importance of developing country leaders doing their part.

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