Médicaments génériques : selon l’OMS, c’est un produit pharmaceutique interchangeable avec le produit de marque (dont il conserve la [DCI-> mot1775]), et qui est généralement fabriqué sans licence de la compagnie détentrice du brevet. Il s’agit d’une copie qui peut être commercialisée lorsqu’il n’y a pas de brevet déposé dans le pays sur le produit de marque ; lorsque le brevet a expiré ; lorsqu’il n’existe pas de législation protégeant la propriété intellectuelle ; lorsqu’une licence volontaire ou obligatoire a été accordée pour permettre de contourner le brevet. Dans ce document, le terme désigne les copies de médicaments vendues moins chères que les versions de marque, généralement parce qu’aucun brevet n’a été déposé pour protéger le médicament de marque ou parce qu’il n’existe pas de législation en place. Ceci n’empêche pas que dans d’autres pays des brevets aient été déposés interdisant la commercialisation de concurrents génériques aux médicaments de marques.

Le générique est en général vendu moins cher. Aujourd’hui, la fabrication et la mise sur le marché des médicaments génériques dans les pays pauvres reste un problème politique et économique mondial d’importance capitale.

[Voir brevet->mot 91]

01 03, 2000

L’industrie pharmaceutique nous donnerait des leçons de santé publique ?

Par |2023-11-24T16:18:16+01:00mercredi 1 mars 2000|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , |

La peur du ridicule ne fait décidément pas reculer Harvey Bale, directeur du syndicat mondial de l'industrie pharmaceutique (IFPMA), et à ce titre, responsable de la défense des intérêts de l'un des plus puissants lobbies mondiaux. Il serait même prêt à nous en apprendre, nous, « ignorant de la complexité de l'accès à soins », bêtement convaincus que le prix des traitements et l'usage abusif de la propriété intellectuelle sur les médicaments est une entrave à l'accès aux antirétroviraux dans le Sud.

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