VIHGY, cohorte ANRS CO 17
Etude prospective, multicentrique, de pathologie génitale liée à l’infection par les papillomavirus humains chez les femmes vivant avec le VIH.
Etude prospective, multicentrique, de pathologie génitale liée à l’infection par les papillomavirus humains chez les femmes vivant avec le VIH.
Le 30 novembre et 1er décembre dernier s'est déroulé le colloque interassociatif « Femmes et VIH, 10 ans après où en sommes nous ? ». Il s'agissait de faire le point sur la situation des femmes séropositives sur la décennie qui vient de s'écouler. Retour sur la première table ronde qui a traité de la place des femmes dans la recherche.
Dans l'infection à VIH, la recherche n'a pas suffisamment étudié les spécificités des femmes séropositives. Il est pourtant primordial de connaître précisément l'impact de la maladie et des traitements lourds sur nos corps.
Les femmes sont aujourd'hui en première ligne face à l'infection à VIH. Un suivi gynécologique particulier est nécessaire.
En décembre 2002, l'OMS estime que dans le monde, la moitié des adultes séropositifs sont des femmes. En Afrique subsaharienne, le nombre de femmes infectées est même supérieur à celui des hommes : elles représentent 58% des adultes séropositifs. En France, au 31 mars 2002, 26% des nouveaux cas de sida sont des femmes. En 1998, sur l'ensemble des cas de sida, on comptait 1 femme touchée pour 2,8 hommes, contre 1 femme pour 5 hommes au début des années 90. Au 1er semestre 2001, parmi les 15/29 ans ayant découvert leur séropoistivité, 62% étaient des femmes.