Différemment définies, ces pauses thérapeutiques prennent plusieurs formes : [STI-> mot688] (Scheduled Therapeutic Interruption), [wash out-> mot689], [vacances thérapeutiques-> mot41]. Ces interruptions des [antirétroviraux-> mot370] peuvent être programmées au cours d’[essais thérapeutiques-> mot363], elle peuvent venir d’une décision prise entre le/la praticienNE et son/sa patientE dans une situation d’urgence (intolérance, [effet indésirable-> mot36] grave) ou simplement par lassitude et besoin d’une pause. En cas d’interruption de traitement [VIH-> mot445], il faut arrêter impérativement les [analogues non nucléosidiques, inhibiteurs de la transcriptase inverse-> mot1570] 7 jours avant les autres car il y a un risque d’apparition de [résistances-> mot336]. En 2009, les [recommandations->mot 1553] d’expertEs déconseillent l’interruption de traitement pour quelque durée que ce soit. Pourtant, dans le contexte d’une maladie que l’on ne sait pas guérir mais, dont le traitement actuel, par son [efficacité->mot 2580], a changé le déroulement, l’intérêt des arrêts momentanés de la thérapeutique se posent de façon cruciale.
BIENTÔT L’ÉTÉ : UN RÉGIME THÉRAPEUTIQUE ALLÉGÉ !
La prise des traitements antirétroviraux tout au long de la vie fatigue l’organisme, et comme toute chimiothérapie, peut entraîner sur le long terme des co-morbidités. La recherche clinique essaie de comprendre comment alléger les traitements : la première approche consiste à supprimer une ou plusieurs classes thérapeutiques, pour passer à une bithérapie, voire une monothérapie. La [...]