Les entreprises du médicament. Ancien Syndicat national de l’industrie pharmaceutique (SNIP), c’est le regroupement des grands laboratoires multinationaux.
site : [www.leem.org->www.leem.org].
Les entreprises du médicament. Ancien Syndicat national de l’industrie pharmaceutique (SNIP), c’est le regroupement des grands laboratoires multinationaux.
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Le 13 février dernier, avait lieu au Sénat une rencontre publique intitulée : « Quelle politique publique industrielle, recherche et démocratie sanitaire du médicament en France, en Europe et dans le Monde ? ». Act Up-Paris y avait été invitée par Isabelle Pasquet, la présidente de la commission des affaires sociales du Sénat (PCF). Cela a été une occasion nouvelle de porter nos exigences ; notamment auprès du président du lobby des firmes pharmaceutiques, le Leem, et des sénateurs qui y étaient présents.
La campagne présidentielle touche à sa fin et les questions thérapeutiques, à l’exception de l’accès aux soins, sont largement négligées. Pratiquement rien n’est dit par les différents candidats sur les médicaments, la recherche thérapeutique et la pharmacovigilance ; comme si la loi votée en décembre dernier avait tout réglé. Loin s’en faut : la loi oppose à une transparence stricte la « confidentialité industrielle », revient sur les objectifs présentés aux médias d’encadrement des utilisations de molécules hors indications de leur autorisation de mise sur le marché, n’a pas créé de dispositifs de défense des malades (actions de groupes et présomption de responsabilité des firmes), et les visiteurs médicaux ne sont pas reclassés et vont continuer leur réclame…
Hier au Sénat avait lieu une rencontre publique sur la politique publique industrielle, recherche et démocratie sanitaire du médicament à l’initiative de la présidente de la commission des affaires sociales, Annie David (PCF).
Gérald Sanchez est mort. Gérald nous manque : le militant, l’ami, le confident de nuit, le compagnon, l’amour ; tout ce qu’il apportait est indescriptible.
Ce matin, une quinzaine de militantEs d'Act Up-Paris ont fait irruption au siège du LEEM, le groupe de pression des industriels du médicament. Les activistes ont bloqué l'entrée des bureaux avec du ruban adhésif jaune et noir : le LEEM est une scène de crime permanent. Act Up-Paris dénonce la politique de développement de molécules contre le virus de l'hépatite C (VHC). Cette politique sacrifie la vie et la santé de milliers de personnes qui vivent à la fois avec le VIH et le VHC. Nous exigeons que 1 500 personnes co-infectées au VIH et au VHC aient accès en urgence aux molécules développées par les laboratoires MSD/Schering Plough et Janssen. Faute de quoi, elles seront condamnées.
Le 7 février, Gérald Sanchez, militant d’Act Up de longue date est mort du sida, d’une hépatite C et de notre système de santé. Infatigable, Gérald, comme tant d’autres personnes co-infectées, ne serait pas mort si l’industrie pharmaceutique avait fait du développement de nouvelles molécules anti-VHC une priorité, et si elle avait ouvert ses essais à [...]
Alors que les hépatites sont la première cause de mortalité chez les séropos, la recherche menée par l’industrie pharmaceutique persiste à ignorer les personnes co-infectéEs.
Ce jeudi 27 janvier, des militantEs d'Act Up-Paris ont manifesté au Pré Catelan (Bois de Boulogne), à l'occasion d'un séminaire organisé par le LEEM (Les Entreprises du Médicament), principal syndicat des firmes pharmaceutiques en France. Pendant deux jours, des représentants de Sanofi-Aventis, GlaxoSmithKline, Pfizer, MSD/Shering Plough, Bristol Myers Squibb, entre autres, se réunissent pour réfléchir aux nouvelles "réglementations juridiques" et aux devoirs de transparences pour les firmes. Les activistes ont remis aux représentants des laboratoires et lu à la tribune le tract ci-après.
Tandis que Sanofi-Aventis mène une guerre de plus en plus efficace contre la production et la circulation dans les pays pauvres de médicaments génériques - moins chers mais de même efficacité que les médicaments de marque - Robert Sebbag, vice-président du groupe, utilise son mandat d'administrateur de la Croix-Rouge pour faire valoir à l'Élysée, et sans doute ailleurs, les intérêts de l'industrie pharmaceutique. Ce conflit d'intérêt doit maintenant être résolu.
Cet après-midi, les militantEs d'Act Up-Paris bloquent l'activité du cabinet de Xavier Bertrand, ministre de la Santé et des Solidarités. Ils protestent contre l'amendement gouvernemental du projet de loi d'adaptation au droit européen dans le domaine du médicament, discuté au Sénat mercredi 24 janvier, qui prévoit d'autoriser les laboratoires pharmaceutiques à mener des programmes d'accompagnement directs auprès des malades.