brèves de comptoirs ou débats d’éluEs ?
Le 12 avril 2005 s'est tenu à l'Assemblée nationale un débat sur l'adoption. L'occasion pour certainEs députéEs de nous rappeler leurs sincères convictions homophobes.
Retranscription commentée.
Le 12 avril 2005 s'est tenu à l'Assemblée nationale un débat sur l'adoption. L'occasion pour certainEs députéEs de nous rappeler leurs sincères convictions homophobes.
Retranscription commentée.
Début 2004, les syndicalistes de la CGT ont alerté Act Up-Toulouse sur le risque de fermeture de l'hôpital La Grave, suite aux restructurations des services et à la mise en place de la réforme Hôpital 2007. La mobilisation n'a cessé depuis.
Aujourd'hui mercredi 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, le Ministre des Solidarités et de la Santé, Philippe Douste-Blazy, a déclaré à l'AFP «la France est le deuxième contributeur du Fonds mondial contre le sida. Les pays occidentaux ne font presque rien pour les pays du Sud. C'est une honte planétaire.» Or, c'est en réalité la France qui fait office de cancre planétaire en matière de financement de la lutte contre le sida : alors que les Etats-Unis y consacreront 2,2 milliards d'euros en 2005 (George Bush, 20 septembre 2004) et la Grande-Bretagne 700 millions d'euros (Hilary Benn, 17 novembre 2004), le gouvernement français n'a budgété que 180 millions (Projet de Loi de Finances 2005).
Nous, les malades du sida, sommes fréquemment confrontéEs à l'arrivée de marqueurs sanguins nouveaux qui déterminent plus finement l'évolution de notre pathologie et ses complications.
Depuis décembre 2002, l'Aide médicale de l'État (AME) est la cible d'attaques répétées de la droite. Bientôt, le gouvernement prévoit de publier deux nouveaux décrets qui viendront parachever son travail de sape des droits fondamentaux. Depuis deux ans, nous ne cessons de dénoncer et de combattre cette application de la préférence nationale au système de santé.
La réélection de Georges W. Bush est une catastrophe qui consterne les activistes du monde entier. L'administration républicaine est l'ennemi acharné des séropositifVEs et des malades du sida. Les financements américains dédiés à la lutte contre la pandémie servent à mettre en place des programmes de «prévention» fondés sur l'abstinence et la fidélité, dont on connaît l'inefficacité en termes de contrôle de l'épidémie. En outre, l'Administration Bush est inféodée aux intérêts de l'industrie pharmaceutique, qui finance en grande partie ses campagnes : d'où la politique des Etats-Unis en matière de propriété intellectuelle, ou leur volonté de bloquer toute possibilité d'échanges ou de production locale de médicaments génériques. Cette volonté se manifeste au cours des négociations sur les accords internationaux (comme avant le sommet de Cancun, en septembre 2003) ou dans les pressions qu'ils exercent par le biais d'accords bilatéraux encore plus contraignants pour le droit des génériques.
Cet été, en catimini, les parlementaires ont discuté en urgence et adopté une loi réformant la Sécurité sociale - entendez la démantelant purement et simplement.
Chantage et illégitimité
Aujourd'hui, jeudi 15 juillet en début d'après-midi, une vingtaine de militants d'Act Up-Paris ont zappé le Ministère de la Santé en aspergeant sa façade de «faux sang» et en bloquant son entrée principale par une banderole sur laquelle était écrit «HONTE». Aux cris de «Douste-Blazy méprise les malades» et «Douste-Blazy veut faire des économies sur nos [...]
Le 8 juin prochain aura lieu l'annonce officielle des chiffres de la déclaration obligatoire (DO) du vih/sida, outil de surveillance épidémiologique de l'infection. Le 26 mai dernier, suite à une proposition d'Act Up-Paris, le ministre de la santé nous annonçait qu'il saisirait cette occasion pour réaffirmer publiquement la réalité et les dangers de l'épidémie. En effet, alors même que le sidaction a, le mois dernier, remobilisé les médias et l'opinion publique contre le sida, le silence constant des pouvoirs publics à ce sujet ne peut plus continuer.