Ensemble des moyens destinés à prévenir l’apparition, la propagation ou l’aggravation d’une maladie, à l’aide de [dépistage->mot 1183], de médicaments, de messages de [prévention->mot2], c’est le cas, par exemple, du [paludisme->mot 2537].

Une prophylaxie médicamenteuse primaire est utilisée pour prévenir une première manifestation infectieuse, une prophylaxie secondaire pour éviter une rechute.

Dans le cas du [VIH-> mot445], une prophylaxie, ou [traitement d’urgence (TPE)-> mot5], est composé le plus souvent d’une combinaison de 3 [antirétroviraux->mot 370] ; il peut être prescrit à toute personne qui a été exposée à un risque de [contamination-> mot1270] par le VIH, et ce, pour une durée de 4 semaines. Ce risque concerne également le personnel de santé en cas de blessure par matériel médical, et tous et toutes en cas de [viol->mot 1236], de rupture de [préservatif->mot 1261], de partage de [seringues->mot 1950], etc. Le traitement doit intervenir dans les 48 heures qui suivent l’événement. Il sera encore plus efficace s’il est administré dans les 4 heures qui suivent la prise de risque.

Voir [prévention->mot2]

29 07, 1997

Act Up-Paris dénonce le coup médiatique de Bernard Kouchner

Par |2023-11-24T16:18:49+01:00mardi 29 juillet 1997|Catégories : Archives|Mots-clés : , |

Le 24 juin dernier, Act Up-Paris dénonçait publiquement l'inégalité d'accès au traitement prophylactique après une exposition au VIH. La note de la Direction Générale de la Santé n°666 du 28 octobre 1996 limitait l'accès à ce traitement aux personnels de santé en cas d'accident d'exposition au sang. Act Up-Paris exigeait l'extension des dispositions de cette note [...]

24 06, 1997

exposition au VIH : l’Etat organise l’inégalité des droits

Par |2023-11-24T16:18:49+01:00mardi 24 juin 1997|Catégories : Archives|Mots-clés : |

Le dispositif de prophylaxie mis en place par la note 666 est inégalitaire. Il ne s'applique qu'aux professionnels de santé. Il exclut donc la quasi-totalité de ceux qui sont effectivement exposés au VIH, c'est-à-dire les milliers de victimes d'accidents de capote et les usagers de drogue ne disposant pas de matériel propre.

01 06, 1997

Lucky, unlucky.

Par |2023-11-24T16:18:49+01:00dimanche 1 juin 1997|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , |

En France, quand un pédé séronégatif se fait enculer par un pédé séropositif et que la capote se déchire - ou glisse - juste avant ou au moment de l'éjaculation, on appelle ça « un accident de capote ». Les recommandations officielles invitent seulement à attendre trois mois avant de faire un test pour savoir si le pédé séronégatif est devenu un pédé séropositif. Quels gestes peut-on et doit faire immédiatement pour limiter la graviter de l'exposition au VIH ? Peut-on s'adresser à un médecin ? Faut-il aller aux urgences de l'hôpital le plus proche ?

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