edito
Depuis plusieurs mois, les rumeurs circulent, viennent et repartent, inquiètent plus que n’informent. Si nous ne nous mobilisons pas, alors ce qui se passe aujourd’hui risque d’être les prémices d’une vraie privatisation des soins.
Depuis plusieurs mois, les rumeurs circulent, viennent et repartent, inquiètent plus que n’informent. Si nous ne nous mobilisons pas, alors ce qui se passe aujourd’hui risque d’être les prémices d’une vraie privatisation des soins.
Les 29 et 30 octobre derniers, se tenaient à Nice les journées nationales de la Société française de lutte contre le sida (SFLS). La thématique retenue était : « qualité de vie, qualité de soins ».
En 1995, nous lancions Information=Pouvoir, à partir d’un guide pour comprendre les essais cliniques, du 1er numéro de Protocoles et de l’organisation bimestrielle de réunions publiques d’informations. Pour les 20 ans d’Act Up-Paris nous avons actualisé et complété ce dispositif d’empowerment .
La stimulation chronique du système immunitaire lors de l’infection par le VIH a pour conséquence directe de fournir en permanence des lymphocytes T CD4 sous une forme active (C’est-à-dire prêts à défendre l’organisme contre un corps étranger et non plus en attente sous une forme dite mémoire), cibles privilégiées du VIH. La mise sous antirétroviraux permet de réduire la charge virale et une reconstitution en lymphocytes T CD4, du moins au niveau sanguin.
Dès l’infection précoce par le VIH, le tube digestif est l’objet d’une attaque massive des lymphocytes T CD4 qui y résident. Cette attaque coïncide avec une altération de la fonction de barrière que joue l’intestin. Tout cela pourrait conduire à faciliter le passage de produits dérivés de la flore microbienne dans la circulation sanguine et expliquer l’état d’activation immune chronique qui caractérise l’infection par le VIH.