Septembre aux abois
De la traçablitié des mangeurSEs de drogues au procès psychédélique de Techno Plus.
De la traçablitié des mangeurSEs de drogues au procès psychédélique de Techno Plus.
Le rapport de la commission d'enquête sur la politique française en matière de drogues ferait sourire s'il n'était rempli de dispositions dangereuses pour la liberté, la santé et le respect des usagerEs de drogues.
Comment réprimer encore plus, quand la législation est déjà ultra-répressive ? C'est le casse-tête que tente de résoudre Dominique Perben vis-à-vis des usagers de drogues. Mission impossible ? Perben en a maté d'autres…
L'association LUDIC (Libres Usagers de Drogues, Informés et Citoyens), est un nouveau groupe d'autosupport de Mulhouse, à qui on doit toutes les réflexions et la mise au point du premier "Kit de sniff", version française, commercialisé depuis par le laboratoire Terpan sous le nom de Strawbag®. D'ailleurs, la DGS n'a toujours pas débloqué les financements suffisants [...]
Depuis septembre 2001, un " Collectif anti-crack " sévit dans notre quartier. Une alliance de riverains inhospitaliers et de commerçants gênés dans leurs affaires s'est mis en tête de faire la loi à Stalingrad et de décider qui avait le droit d'y vivre, et comment. Des escouades de " pères de famille " font la morale [...]
Le 8 décembre 2001 se tenait à la mairie du XVIIIème arrondissement parisien une table ronde intitulée « Toxicomanie et vie de quartier ». Cette rencontre intervenait dans un contexte de fortes crispations sur les questions de consommation de drogues à la Goutte d'or et à Stalingrad. La journée s'est d'ailleurs terminée par la (petite) manifestation d'un collectif d'associations opposées à la présence d'usagers de drogues dans leurs trois arrondissements, les Xème, XVIIIème et XIXème.
A l'occasion de la publication du dernier rapport du Conseil National du Sida, du 21 juin 2001, intitulé «Les risques liés aux usages de drogues comme enjeu de santé publique». Pour la commission Drogues & Usages d'Act Up-Paris, il s'agit avant tout d'un outil de réflexion dans la perspective d'une abrogation de la loi du 31 décembre 1970.
Cet été la MILDT, en partenariat avec le CFES (Comité Français pour l'Education à la Santé), diffusait une campagne d'information destinée à sensibiliser les « adultes » aux problèmes de drogues des « enfants ». Sous le prétexte d'un dialogue bienfaiteur, le slogan annonce aux premiers « il n'y a pas de meilleure influence que la vôtre ». Déclinée en quatre affiches, la campagne leur propose de déchiffrer les signes de consommation de psychotropes chez les « jeunes », avec mise en garde des parents inconscients vis-à-vis des « risques de l'usage de drogues ».
Nous, usagers de drogues, sommes les principaux absents et les principales victimes du discours officiel sur les drogues, alors que nous sommes les premiers concernés. La logique prohibitive de la loi de 70 (relative à la lutte contre la drogue et la toxicomanie) nous fait taire depuis trente ans. Ce que la prohibition vise, ce n'est [...]
Le 24 février 2000, la Direction générale de la santé (DGS) envoyait à tous les responsables de Programme d'Echanges de Seringues (P.E.S.) une note concernant les “ conséquences pour les usagers de drogues par voie intraveineuse (UDVI) de la suppression des seringues graduées à 40 unités à compter du 30 mars 2000 ”.